Fraichement débarqué [Libre]

Sopdet-Kybiai était enfin arrivé sur Asthar, le monde qui pour lui rimait avec espoir. Dans ce monde de magiciens se trouvait notamment une grande école de magie. Sopdet savait très bien qu'il était trop vieux pour y rentrer en tant qu'élève, mais il espérait quand même persuader un enseignant de l'aider. La réputation de son père était celle d'un savant fou et elle serait un obstacle, il en était conscient, mais il avait besoin de prendre un nouveau départ pour oublier son passé catastrophique. Entre la fuite de Tellias, et la vie étrange menée auprès de son père, qui était mort tragiquement, Sopdet-Kybiai Kamouityi avait besoin d'un peu de normalité pour se ressaisir. Et quoi de plus normal que de flâner dans les rues d'une grande ville, d'observer les gens aller et venir. Le quartier marchand était parfait pour s'adonner à cette distraction. Il ne pouvait pas se permettre le moindre achat mais se fondre ainsi dans la masse toujours grouillante des rues marchandes l'apaisait. Et puis ce n'était pas comme s'il devait se dépêcher de rentrer chez lui, s'il allait être en retard au travail … Sopdet souffla. Il savait qu'il n'aurait pas pu rester sur Terre, trop dangereuse avec les vatis. Et puis il n'était pas à sa place sur ce monde où les êtres magiques étaient considérés comme des monstres. Pourtant ici il ne se sentait pas plus à sa place. Au gré de ses errements, il avait apprit que son peuple s'était réfugié sur la lune de ce monde, lune où il ne pouvait plus se rendre à présent à cause des folles expériences de son père, qui avaient toujours le bon goût de se finir en explosion. Il souffla de nouveau, faire du lèche-vitrine ne lui vidant plus l'esprit. Il devait prendre son destin en main à présent.

Il se faisait tard, trop tard en tout cas pour aller à l'école de magie. Il devait trouver un endroit pour dormir cette nuit. Il erra de nouveau dans les rues. Il n'avait pas vu d'auberges ou d'hôtels à cette place en étoile, et il ne connaissait pas la cité. Il allait devoir demander son chemin aux passant. En tant que laguz, cet exercice devrait être difficile, mais ceux-ci ressemblant quand même comme deux gouttes d'eau à un humain tout ce qu'il y a de plus normal, il espérait qu'on ne le reconnaitrait pas. Et puis il n'avait pas encore rencontré son animal totem, et avait une couleur de cheveux que bien peu de laguz devaient avoir. Finalement sa nouvelle vie ne commençait pas d'une si mauvaise manière … Prenant son courage à deux mains, le sac contenant ses maigres affaires sur ses épaules, il se dirige vers le premier passant qu'il croisa.

« Excusez moi, je cherche un endroit pour dormir cette nuit. Vous ne connaitriez pas une auberge dans le coin ? »

Le passant lui expliqua le chemin pour se rendre à l'auberge la plus proche, puis reprit son chemin. Tout c'était bien passé, il lui avait expliqué comme s'il parlait à un habitant d'Asthar. Rasséréné, Sopdet répéta mentalement le chemin de l'auberge. Il aurait été dommage qu'il oublie une des indications en chemin. Puis il se remit en route. Demain, à la première heure, il prendrait la route de l'école de magie, et tenterait de se monter convaincant. Cela ne serait pas une mince affaire mais, après tout, avait-il le choix ? Après tout, il avait sur lui les notes de son père, et avait pu profiter de son expérience. Il ne maitrisait pas encore cette magie brute, sauvage, mais il savait l'utiliser sans en pâtir, et sans faire trop de dégâts ...

[ je sais pas quelle heure il est, mais je vais RP en supposeant qu'on est en fin de journée. Si c'est incorrect, signale-le et je rectifie ^^ ]

Quelque chose vint interrompre le "calme" de la rue. On ne pouvait vraiment parler de calme, en raison des gens qui bavardaient sur la place et le commerce qui se faisait encore à cette heure très avancée. Il y eut un cri, un appel à l'aide plus précisément. On vit un homme courir avec un sac à la main, poursuivi par une dame qui criait au voleur. Cet homme, courait à travers la foule, bousculant les gens sans se préoccuper d'eux, et finit même par renverser un jeune homme qui cherchait sa route(Sopdet ^^). Il prenait de l'avance, ayant quelques années de moins que sa victime, et davantage de vitesse, mais sa course fut rapidement - et très soudainement - interrompue par un pied qui se tendit lorsqu'il passa. Il fit une chute brutale et sonore, et le sac s'envola avant d'être rattrapé par un bras qui le relançait, dans le même élan, vers la personne qui semblait essouflée de courir après son agresseur.

Eh bien, faut croire qu'on ne peut même plus avoir la paix dans le coin... J'aurais peut-être mieux fait de ne pas venir si c'est pour y voir les mêmes choses qu'avant.

La voix d'un jeune homme, s'élevant parmi le silence qui se fit suite à la chute, se fit entendre, bien qu'il ne parla pas bien fort. Il retira son pied en travers, en regardant le voleur qui avait l'air de s'être bien fait mal sur le sol. Ce dernier se releva, mais l'adolescent le dissuada bien vite de causer de représailles, lui rappelant que, sans doute, la sécurité n'allait pas tarder à venir l'arrêter s'il ne filait pas vite. Il partit alors. Quant au jeune garçon responsable de la chute, il quitta le pilier auquel il s'était adossé, et alla relever la victime la plus proche de la bousculade(Sopdet :P), dont quelques feuilles avaient été éparpillées à cause des évènements. Les gens alentours reprirent leur discussion, tandis que Shadow aida la personne à ramasser ses notes.

Tout va bien, pas trop secoué? J'espère qu'il n'a pas trop abîmé vos documents.

Il sourit légèrement à la personne, tout en époussetant les feuilles qui n'avaient pas été trop amochées. Juste un peu de poussière, ça s'enlevait vite. Jetant vaguement un regard aux fiches lorsqu'il les ramassait(juste un petit coup d'oeil pour y grapiller genre trois mots par feuille hein), il se rendit compte que ça parlait de magie. Il émit une hypothèse.

Vous êtes élève à l'académie de magie? Enfin, j'ai oubli" le nom de l'école, mais bon... D'après ce que j'ai pu apercevoir de ces feuilles on dirait des textes sur la magie... Pardon, je ne voulais pas lire, pas en les ramassant j'ai vu quelques mots...

[ désolé, j'ai un peu pris des libertés, et j'ai pas eu d'idées pour aborder ton personnage, alors j'ai un peu improvisé... J'espère que ça t'ira, sinon, je peux éditer, pas de soucis ;) ]

[Ne t'inquiète pas ça va nickel]

Sopdet ne vit rien venir. Il cherchait sa route des yeux, essayant de retrouver à travers le foule le chemin qu'on lui avait indiqué. Alors, quand le voleur de sac à main le percuta (décidément rien ne changera jamais ^^) il fut renversé sur le côté sans rien pouvoir faire, ses affaires s'éparpillant de si de là. Accusant le coup, il balaya la foule pour comprendre ce qui venait de lui arriver. Un homme étalé par terre (pas lui-même bien sur, mais un autre) ainsi qu'une dame hors d'haleine et rougeoyante (façon de parler bien sur) récupérant un sac à main. Il mit quelques instants à comprendre et souffla. Il venait à peine d'arriver que déjà les joies de la ville s'abattaient sur lui. Il mit encore plus de temps à réaliser que les notes de son père, ses notes, son Graal était éparpillé un peu partout autours de lui. En fait il ne le réalisa que quand un inconnu vint l'aider à se relever et à ramasser les feuilles.

"Me … merci. Mes notes …"

Alors qu'il époussetait ses vêtements, une vision d'horreur envahit les pensées de Sopdet : ses notes réduites à néant, tant de connaissances perdues, il faudrait tout recommencer, son père mort pour rien … Sopdet serra les poings.

"Vile verrue putréfiée ! Euh désolé … Si ce type n'avait pas eu la présence d'esprit de s'enfuir les gardes n'auraient rien eu à attraper !"

C'est vrai quoi ! Ces notes étaient la raison de vivre de Sopdet, et bien plus importantes que la vie d'un minable voleur, si grande la ville dans laquelle il sévit soit-elle ! Essayant de maitriser sa colère, il récupéra gauchement les documents récupérés par l'inconnu et les remit en désordre dans son sac. Il allait devoir tout ranger dans l'ordre plus tard, un travail qui promettait d'être excitant … Mouais. Remettant son sac sur son dos, il détailla le bon samaritain qui l'avait aidé, contrairement à la masse grouillante envahissant encore les lieux à cette heure tardive. Le jeune homme pouvait paraître banal au premier coup d'œil : taille moyenne, poids moyen, cheveux bruns passe-partout, vêtement sombres sans style particulier … par contre ses yeux d'étranges couleurs. Enfin c'étaient plutôt leurs teintes. Bien qu'il ne put en être certains, Sopdet se demandait si ce jeune homme était humain. Enfin bon, lui-même avait les cheveux verts, ce qui n'est pas non plus des plus communs. Ne se rappelant plus s'il avait remercié cette personne il en remit une couche et entreprit enfin de répondre à sa question.

"Et bien pas vraiment. Disons que j'espère bien que ces notes ayant frôlées l'anéantissement total me serviront de porte d'entrée. Mais rien n'est simple dans la vie j'en ai bien peur."

Entrer à l'école de magie était bien sur son plus grand rêve. Laver l'honneur de son père et maitriser la magie sauvage, tel était son destin. L'accident précédent, somme toute ridiculement banal, avait déclenché chez Sopdet un instinct destiné à préserver cout que cout les notes de son père, risquant même de le rendre un peu paranoïaque au sujet de la sécurité des dites notes. Avisant l'étranger sous un œil nouveau, Sopdet se risqua à poser une question, alors qu'en temps normal il aurait reprit sa route sans demander son reste.

"Vous ne seriez pas magicien par hasard ?"

Sopdet avait cru comprendre que le jeune homme n'appartenait pas à l'école de magie, cela tombait sous le sens. Mais tout espoir n'était pas perdu, peut être pourrait-il l'aider quand même ! La garde de la ville arriva finalement. Bien entendu le voleur était déjà loin à présent. Ils récupérèrent la déposition de la femme violentée, qui peinait à reprendre son souffle, ainsi que celle du peu de passants ayant assisté à la scène, car beaucoup avaient repris leur chemin comme si de rien n'était. L'inconnu et Sopdet leurs donnèrent également leur déposition et ils repartirent. Le soleil déclinant de plus en plus, et la foule prenant le chemin de son home sweet home, Sopdet se dit qu'il faudrait faire de même, car la prochaine ce n'est pas un voleur qu'il risquait de rencontrer.

[ sorry, j'ai pris du retard, j'ai eu quelques trucs à faire ^^' ]

Je vois. Eh bien, je n'ai pas étudié là-bas, donc j'ignore les critères requis pour entrer, mais j'imagine qu'avec un examen approfondi de ces notes, si elles en valent le coup ils vous laisseront probablement entrer. A priori, ils ne sont pas si radicaux au point de recaller un brillant élève avide d'apprendre, avec des thèses magiques intéressantes... Enfin, je pense pas. Au pire vous pouvez toujours discuter et négocier, en exploitant vos arguments, j'pense qu'ils ne devraient plus faire opposition.

Shadow lui sourit gentiment, pensant vraiment que l'école l'accepterait sans broncher.. Mais bon, il ne connaissait rien à cette école là. Donc peut-être que ce n'était pas si simple... Shadow répondit ensuite à la question suivante.

Moi, magicien? Eh bien... Non, en fait, pas vraiment. Je sais utiliser la magie mais... Disons que ça n'a rien à voir avec ce qu'on peut apprendre à l'école. Je n'ai pas suivi une formation de mage, c'était surtout de la magie apprise en famille et seul. Somme toute, malgré ces tours de passe-passe, je n'appartiens pas à la classe des utilisateurs de magie.

Il dût écourter son blabla confus en raison de l'arrivée des autorités locales, qui les questionnèrent à propos du vol. Après une rapide déposition, la vie reprit son cours normal.

Oh mais j'y pense, je me suis pas présenté! Je m'appelle Shadow, enchanté. Je suis... Eh bien, en fait, je suis un lycéen sur la planète Terre. Je suis venu me balader un peu ici pour aujourd'hui en fait.

Il attendit ensuite la réponse de son interlocuteur. Puis voyant un peu tout le monde commencer à rentrer, il reprit.

Bien, je suppose qu'il est l'heure d'y aller! Où habitez-vous? Je vous raccompagne... Non, rassurez-vous je ne comptais pas tenter un cambriolage ou quoi que ce soit, c'est juste que j'ai encore énormément de temps libre devant moi donc autant que ce soit à faire quelque chose quoi.

Tout en parlant, il avait commencé à avancer, mais comme il regardait son interlocuteur, il percuta quelqu'un.

Ouch! Désolé, je ne regardais pas où j'allais...

(à toi Tarkin ^^)

Tarkïn poursuivait sa visite du Premier Monde. Sa rencontre avec Ambre Gauthier Fallen lui avait permit d'en apprendre un peu plus mais il n'était pas vraiment satisfait. Et puisque Elias le seigneur des lycans veillait sur la meute, il n'y avait pas de raison particulière de se presser. Et puis si il y en avait, Elias trouverait le moyen de le faire savoir à Tarkïn.

Le lycan était retourné dans la rue marchande. Il avait été intéressé par l'étalage de marchandises exotiques qu'il avait pût apercevoir quelques jours auparavant et espérait en voir encore mais en ce début de soirée, les honnêtes marchands rangeaient leurs étales et stockaient ou jetaient les
marchandises invendues. Bien évidemment celle jetées étaient rarement celles qui étaient récupérable et Tarkïn était un loup pas un chien, il ne fouillerait pas les ordures dans l'hypothétique espoir de trouver un os à se mettre sous la dent.

Plongé dans ses pensées philosophiques sur les loups, les chiens et les ordures, Tarkïn n'entendit même pas le brouhaha de l'agression qui s'était déroulée à quelques mètres à peines, et il ne se rendit compte à la dernière minute qu'une personne qui ne lui parlait pas le percuta de plein fouet, Tarkïn, pourtant solide gaillard, ne pût que tomber sous le choc. Aussitôt ses sens de loup s'alarmèrent. On l'attaquait ? Le lycan disparût dans une brume argentée. Une seconde brume argentée apparût derrière Shadow et Sopdet alors que le son d'une lame qui sort de son fourreau se faisait entendre.

Ouch! Désolé, je ne regardais pas où j'allais...

Tarkïn ne l'entendit qu'à peine, sonné par le choc, il se demandait ce qui s'était passé, il n'y avait aucun signe d'agressivité mais il avait pourtant reçu un choc, il était surpris, sonné et se sentait vaguement menacé. Les villes était décidément bourrées de mystères pour un lycan tel que Tarkïn.

Les propos de Shadow n'étaient pas à proprement parler encourageant. Au moins, Sopdet apprit qu'il ne serait pas impuissant devant les magiciens qui examineraient son cas. Enfin pas trop. Qui sait ? Enfin ce n'était pas sa faute s'il n'avait pas intégré la magie. En fait, il semblait un peu pareil que Sopdet, apprenant la magie de façon plutôt empire, même s'il ne se qualifiait pas de magicien. Le laguz ne remarqua pas le bafouillage de Shadow quand les gardes vinrent à leur rencontre. En effet, ne le connaissant pas, il ne voyait pas pourquoi il devrait s'en inquiéter. C'est une très bonne question ça d'ailleurs ! Par contre, le fait qu'il se présente comme un lycéen terrien monopolisa toutes ses facultés mentales pendant un moment. Un lycée terrien , sur Asthar. Et magicien à ses heures perdues. Au bout de quelques secondes de surchauffe neuronale, il se dit qu'après tout, pourquoi pas. Il avait bien vécu un temps sur Terre. Bon c'est vrai qu'il était plutôt ermite que lycéen, mais s'il parvenait à échapper aux vatis … c'est son choix.

"Et bien, pour l'instant je n'habite nulle part … Je cherchais le chemin d'une auberge que l'on m'avait indiqué quand le voleur m'a percuté. Mais si vous pouvez me conseiller un établissement à bon rapport qualité/prix pour un immigrant fauché, je suis preneur."

Il nota l'altruisme de son interlocuteur, et cela lui sembla un peu étrange. Intérieurement sur ses gardes, au cas où, il accepta volontiers l'aide de Shadow. D'ailleurs, ne faisant pas plus attention que lui à ce qui se trouvait sur son chemin, il fut tout aussi surprit quand Shadow percuta quelqu'un. Une personne qu'il n'entrevit que vaguement, surtout à cause du fait que la dite personne disparut dans un nuage. Une fois de plus dépassé par trop de choses se passant trop vite, il resta immobile quelques instants, et fut paralysé quelques autres instants quand le bruit caractéristique d'une épée sortant de son fourreau se fit entendre, bizarrement dans leur dos. Un instant il redouta que la montée fulgurante de son stress ne cause quelque incident magique que ce soit, mais non. La peur bloquait ses capacités qu'il ne maitrisait pas encore, et d'un côté, cela était rassurant.
Serrant le sac contenant ses notes aussi fort qu'il le pouvait, il n'osait pas faire plus de mouvements ou de bruits, de peur qu'un accident se produise. Celui qui l'avait aidé une fois allait il le sauver ? Peu de chance car lui aussi était menacé par l'épée traitresse qui les guettait dans leur dos. Sopdet se demandait si un quelconque peuple qu'il connaissait pouvait se téléporter dans un nuage argenté, mais son cerveau était incapable d'une telle tache dans les conditions actuelles. Jetant des regards paniqués aux passant, il remarqua qu'il n'y en avait plus beaucoup, et que très peu faisant attention à ce qui se passait autours d'eux. C'était bien sa veine ! Il venait à peine d'arriver qu'il se faisait plafonner par un voleur et maintenant quelqu'un allait peut être l'éviscérer. Il aurait du rester sur la Terre ! Ou attendre de maitriser sa magie. Sopdet tenta de penser à la magie. Bizarrement ça lui était possible, dans une certaine mesure. Concevoir un sort capable de désarmer une cible située derrière soi était tout simplement hors de ses capacités. Il pouvait jeter un bouclier mais il n'était pas sur qu'il entoure Shadow, et il était possible qu'il entoure aussi leur agresseur. Mauvais plan quoi !

*Bon, si le situation ne s'améliore pas, je vais devoir faire quelque chose. Quelle poisse !*

(bon, j'ai dit que je serai absent, mais j'n'ai pas envie de bloquer le topic donc j'vais tâcher d'y répondre autant que j'peux. Désolé du retard, j'avais des choses importantes ces derniers temps )

Hm?

SHadow ne comprit pas trop le sens de cette brume étincelante aux allures de poussière métallique, mais ce qu'il comprit rapidement, c'était que la personne qu'il avait percutée était derrière lui avec une intention hostile... Ou du moins, menaçante, car plutôt défensive. Mais le temps qu'elle se déplace et dégaine, Shadow eut le temps de s'armer à son tour, sortant un sabre court de sous sa veste, à la base attaché dans son dos pointé vers le bas. Il avait une certaine expérience dans les attaques surprises et donc avait acquis suffisamment de réflexes pour les éviter ou les bloquer selon les jours(et selon sa chance aussi, il lui arrive de rater son coup). Bref, il dégaina donc et plaça sa main tenant la lame à l'envers au niveau du ventre de son assaillant, mais avec l'arme oblique, de façon à pointer le coeur. C'était un peu extrême, mais lorsqu'on se défend, on usse de tout ce qui peut nous permettre de sauver notre peau, après tout. Qui plus est, il pouvait également s'agir d'un de ses ennemis venu lui chercher querelle. Tout était probable, et Shadow n'avait pas encore fait le tri. Le calme se fit, les gens préférant s'éloigner d'un conflit armé, et ni Shadow ni l'autre personne ne faisaient un mouvement. Shadow attendait de s'assurer des véritables intentions de l'homme, parce qu'après tout, il l'avait percuté par accident et celui-ci pensait peut-être que le jeune homme cherchait à l'agresser. En soi, ce n'était qu'une banale situation de surprise et défense - agrémenté de personnages aux capacités et à l'équipement dangereux, - et si ça se confirmait, Shadow comptait bien clarifier la situation. Ce qu'il regrettait, c'était d'avoir impliqué Sopdet, surtout si c'était un habituel règlement de compte. Préférant prendre les rênes avant qu'un malentendu ne crée une bataille, il parla à voix haute et claire, sans hostilité aucune.

Ecoutez, je ne sais pas ce que vous voulez, mais si vous avez été surpris et pensiez qu'on vous agressait, j'en suis désolé, ce n'était pas mon attention. C'est un accident, je vous assure. Je vous présente donc mes excuses.

Sa voix changea ensuite de ton, vers quelque chose de plus froid et bien moins amical.

En revanche, si vous êtes là pour un règlement de compte avec nous ou dans le même genre d'hostilité, j'ai bien peur que ça ne tourne différemment.

Il reprit sa voix neutre.

Mais il me semble que tout ça soit un malentendu. Nous pourrions peut-être baisser les armes? Tenez, je vais baisser la mienne d'accord?

Il s'exécuta, pointant son arme vers le sol, sachant que si l'autre en profitait, il réagirait assez rapidement pour se défendre... Même si depuis le départ, il fixait devant lui sans autre mouvement que le dégainage du sabre et l'arrêt des hostilités avec son arme, ce qui était sa façon de montrer qu'il ne comptait pas vraiment se battre excepté si l'autre le veut. Il souffla un dernier mot à Sopdet avant d'attendre une réponse de l'agresseur.

Désolé de vous avoir causé des problèmes, je ne pensais pas que ce genre de situations pouvait arriver.

Tarkïn ne comprit pas tout ce qui lui arrivait. Il s'était sentit menacer et cet homme lui expliquait que c'était involontaire. Mais les changements dans les tons de sa voix étaient presque inquiétant. Tout comme une étrange impression de déjà vu. Une impression oppressante. Il proposa qu'ils baissent leurs armes. Cela paraissait une assez bonne idée dans la mesure ou le louveteau qui l'accompagnait ne semblait guère dangereux étant donné son air, presque apeuré et que lui-même ne semblait pas animé de mauvaises attentions.

Désolé de vous avoir causé des problèmes, je ne pensais pas que ce genre de situations pouvait arriver.

Tarkïn rengaina son sabre en secouant légèrement la tête de gauche à droite.

"Je ne regardais pas où j'allais moi-même, il y à tant à voir dans les villes..." D'une certaine façon, Tarkïn s'excusait de son étourderie. Il était vrai que pour lui, un tel changement d'environnement était déroutant. Tant de bruits, de nouveautés. A la fois amusant et effrayant pour le jeune lycan qu'étais encore Tarkïn.

Puis regardant tour à tour Sopdet et Shadow, il se demanda si il devait se présenter. Préférant se montrer amical puisqu'il entrait dans un territoire qui n'était pas le sien, Tarkïn s'inclina légèrement et dit tout en se redressant :

"Je suis Tarkïn le Traqueur Gris, lycan au service D'Elias Bardos."

[Désolé du retard et de la taille du post >_>]

Cramponnant toujours son sac, Sopdet se retourna lentement quand Shadow dégaina à son tour, faisant face à un inconnu. Ce type avait, contrairement à lui, la carrure d'un guerrier, ce qui n'envisageait rien du bon, surtout s'il avait le tempérament bourrin qui peut aller avec. Heureusement, il semblait plutôt calme. Peut être la surprise de son impact avec Shadow l'avait surpris ? En tout cas il avait de curieux réflexe. Dégainer dès qu'on est bousculé … c'est quand même relativement fréquent, surtout dans les grandes villes où les gens ne regardent pas devant eux. Shadow s'efforça, d'une bien étrange manière il faut bien l'avouer, de calmer le jeu. Sopdet pria de tout son cœur que l'inconnu ne se vexe pas aux menaces de Shadow, dont il espérait qu'elles soient du bluff, et que tous deux baissent les armes. Shadow lui chuchota quelques mots et, bien qu'ils ne soient pas très proche l'un de l'autre, le silence relatif régnant dans la rue lui permit d'entendre.

Ce n'est pas grave, je crois que j'ai mal choisi mon jour pour débarquer ici. J'espère que tous les jours ne se ressemblent pas, sinon je ne comprend pas comment les gens peuvent encore oser sortir de chez eux.

À ces mots, l'inconnu décida de rengainer et de s'excuser. Apparemment, lui non plus n'était pas un adepte des grandes villes. Enfin bon cela n'excusait pas non plus de menacer de répandre les tripes au sol du premier type heurté. Cela choquait grandement Sopdet. L'inconnu fini par se présenter. Bien qu'encore sous le choc et n'ayant pas une très bonne première impression de cet homme, Sopdet se présenta à son tour, pour la forme.

Sopdet-Kybiai Kamouityi, enchanté de vous connaître.

Façon de parler. Enfin c'était surtout la façon de se rencontrer qui ne lui plaisait pas plus que ça. Bon, Sopdet était pressé d'allé dormir. Il commençait à faire nuit et froid, et la garde allait peut être rappliquer, une fois de plus, ce qui ne lui plaisait pas. Cela ne faisait que la deuxième fois en même pas une heure qu'ils étaient mêlé à un trouble de l'ordre publique. Ils étaient rapides. Attendant Shadow, il se rendit compte qu'il serrait toujours son sac contre lui. Il le relâcha donc, l'ouvrant pour vérifier qu'aucune feuille n'avait été froissée ou abimée. Heureusement tout allait bien. Reportant de nouveau son attention sur Tarkïn, il se rappela qu'il s'était présenté comme serviteur d'Elias Bardos. Mmmh … Ce nom ne lui était pas inconnu. Même s'il avait passé beaucoup de temps sur le Terre, où il est assez difficile de suivre l'actualité du Métamonde, il était certain de connaître un Elias, ou avoir déjà entendu ce prénom. Soudain une lumière s'alluma dans sa tête. Cet Elias devait sûrement être le chef des lycans ! Ainsi, Trakïn avait donc de grande chance d'en être un également. Il frissonna. L'idée de devoir affronter quelqu'un, même un simple humain, ne l'enchantait déjà pas beaucoup, mais un lycan encore moins. Ce n'est pas qu'il en connaisse un particulièrement, mais comme beaucoup de gens, il se faisait un avis sur les autres races et peuples par leur réputation, et la réputation des lycans n'était pas celle du boire du thé tout en parlant littérature. Sopdet fut donc doublement soulagé que cette pérégrination se termine bien. Ce n'est pas comme s'il avait failli se faire dévorer. À moins que cela ne marche qu'à la pleine lune ? On disait tellement de chose et son contraire sur certaines races … mieux valait garder son esprit critique. Ce spécimen par exemple n'avait pas l'air particulièrement sauvage, et leur rencontre assez violente aurait pu être la même avec le premier D'es Tarien venu. Une fois la pression retombée, Sopdet pouvait attendre patiemment Shadow.

[ désolé du retard ^^' J'ai eu une sacrée panne d'inspi sur ce coup-là xD ]

Content que tout se finisse bien sans le moindre combat, Shadow rangea son sabre dans son fourreau, et se retourna vers Tarkin pour ne pas manquer de politesse lorsqu'ils discuteraient. Il se présenta après, prenant un air un peu moins neutre, sourire en coin.

Je m'appelle Shadow, enchanté, Tarkin. Je suis désolé pour les circonstances quelque peu fâcheuses de notre rencontre, et j'espère que vous ne nous en voudrez pas trop ^^'

Alors Tarkin était un lycan sous les ordres d'Elias hein? Shadow ne connaissait pas personnellement le chef lycan, mais il le connaissait au moins de nom, - c'était la moindre des choses après tout ce qui s'était passé auparavant, - cependant, il n'en savait pas plus que ça à son sujet. Il n'était pas trop familier avec les statuts de pouvoir, n'ayant jamais beaucoup accordé d'importance ni prêté d'attention à ce domaine. Il en saurait davantage en temps voulu, mais là n'était pas le moment. Il avait dit à Sopdet qu'il le conduirait à une auberge bon marché pour la nuit, et il comptait bien tenir sa parole. Cependant, laisser Tarkin en plan comme ça après avoir fait connaissance n'était pas vraiment dans ses habitudes, donc...

Je comptais aller à une auberge pas loin pour que notre ami Sopdet puisse y passer la nuit. C'est à côté, il faut juste prendre la première rue à gauche et marche jusqu'à la 5ème ruelle à droite, on en a pour dix minutes. Si vous n'êtes pas trop pressé, que diriez-vous de faire un bout de chemin avec nous? On pourrait discuter un peu, qu'en dites-vous?

[ j'suis désolé, je trouvais vraiment pas quoi écrire ^^' ]

Les deux personnes que Tarkïn venait de rencontrer avait des nom bien étrange. Tarkïn n'était même pas certain d'arriver à prononcer le nom de l'un d'entre eux. Ne voulant pas se risquer à offenser ces personnes qu'il avait faillit affronter, lorsqu'ils se présentèrent ils imita ce qui semblait être leurs formule de politesse commune :

"Enchanté"

Je suis désolé pour les circonstances quelque peu fâcheuses de notre rencontre, et j'espère que vous ne nous en voudrez pas trop.

"Ce territoire étrange qu'est la ville demande toute mon attention pour éviter les dangers, ChadO, j'étais distrait par la nouveauté." Tarkïn s'excusait d'une certaine façon, mais encore une fois de manière maladroite, ne comprenant pas que les choses devaient parfois être dites explicitement.

En parlant de manière maladroite il y avait également sa façon de prononcer le nom de Shadow. En effet, il n'est pas à oublier que Tarkïn est né Loup avant d'avoir la possibilité de devenir humain comme loup. La langage parler était suffisamment ancien pour qu'il dispose d'un vocabulaire riche et sache s'exprimer convenablement mais il y avait encore certaines sonorités qu'il était incapable de prononcer. Un peu comme les très jeunes enfants qui ne prononcent pas les L dans leurs phrases.

Je comptais aller à une auberge pas loin pour que notre ami Sopdet puisse y passer la nuit. C'est à côté, il faut juste prendre la première rue à gauche et marche jusqu'à la 5ème ruelle à droite, on en a pour dix minutes. Si vous n'êtes pas trop pressé, que diriez-vous de faire un bout de chemin avec nous? On pourrait discuter un peu, qu'en dites-vous?

Tarkïn hocha négativement de la tête.

"Je ne suis pas pressé, en fait je tiens à prendre le temps de découvrir le plus de monde possible car, il y à peu encore, je ne connaissais que le territoire de ma meute. C'est Elias Bardos qui m'a permit de découvrir mon monde et les autres."

Le Traqueur Gris parlait de façon presque neutre mais une certaines reconnaissance transparaissait dans sa voix, de même que sa télépathie se manifestait encore involontairement, diffusant mentalement autour de lui certaines images, certains son. Une meute de loups quiu courent dans la neige, le chant des loups à la Lune, les portes de la cités des lycans et des elfes de la lune. Des souvenirs importants dans l'esprit de Tarkïn, transportés par la magie et l'émotion.

Puis se tournant vers Sopdet, le lycan remarqua le grimoire que transportait le jeune homme. Posant sur l'ouvrage un regards curieux, Tarkïn pencha légèrement la tête sur le côté, façon pour un loup ou bien d'autre animaux, d'exprimer leurs curiosité.

"Il sent le brûlé et l'ancien..." Tarkïn ignorait l'origine de ses odeurs et elles n'étaient pas les deux seules mais c'étaient celles qui prédominaient. Tarkïn ne savait pas lire et se demandait ce qu'était cet objet inconnu à son regard. Une arme ? Une décoration ? Impossible à savoir. Peu-être un outil ?

[Je sais pas pourquoi, la taille de ce que tu as dis à augmenté shad' >_> désolé]

Après les présentations de rigueur, Shadow expliqua la situation. Il s'était aimablement proposé pour guider Sopdet jusqu'à un endroit pour dormir. Pour l'instant, leur route avait été plutôt semée d'embuches. C'est fou comme cela peut être difficile de trouver un toit pour dormir parfois. Et cela risquait d'être difficile pour Tarkin également, car il semblait découvrir la vie en ville.

*À mon avis il va plutôt chercher à sortir de la capitale ou alors un parc pour dormir dans la nature.*

Sa façon de s'exprimer était plutôt particulière, et comme il le dit plus tard, il venait à peine de sortir de sa meute. Ce qui signifiait pour Sopdet sortir de sa campagne. Mais après tout c'était un lycan. Cela lui fit soudain penser à des loups évoluant dans la nature sauvage, dans un magnifique paysage d'hiver. Puis son imagination dériva vers une grande cité peuplée d'elfes et de lycans, ce qui l'étonna lui même. Enfin ce n'était pas vraiment son imagination mais il ne pouvait pas le savoir. Il sorti de ses rêveries quand Tarkin observa avec un intérêt certain son recueil de notes. Bien que toutes ses feuilles se soient retrouvées mélangées, il est vrai qu'il pouvait évoquer un quelconque recueil de secrets magiques, ce qu'il était d'une certaine manière.

"Il sent le brûlé et l'ancien …"

Sopdet regarda également le livre, et de nouveau des images de la catastrophe ayant tué son père lui revint en mémoire. Sopdet se revoyait parcourir le trou béant et fumant qu'était devenu leur laboratoire. Son père lui avait ordonné de s'éloigner, par sécurité. Sage décision. Pendant ses vaines recherches où il avait tenté de retrouver son père, il avait avec lui le recueil de notes qu'ils avaient accumulés depuis le début de leurs recherches. Ce recueil était devenu une vraie relique, d'une part parce qu'il contenait tous leurs résultats de recherche, et aussi parce qu'il était la dernière trace physique de l'existence de son père.

"Comme tu le dis, ce livre a une longue histoire, avec des moments joyeux, et d'autres moins."

Si Sopdet tentait de cacher sa mélancolie, il ne parvenait pas totalement à le faire. Le regard toujours fixé sur cet assemblage fragile de papier, il se dit que dès qu'il le pourrait, il trouverait un moyen de rendre cette ultime relique paternelle immortelle, protégée des dégâts de la vie et du temps. C'était le moins qu'il puisse faire pour son père, pauvre homme qui avait petit à petit tout perdu, la santé physique et mentale, mais qui n'avait jamais perdu son esprit scientifique. Il sentit que des larmes allaient perler de ses yeux, alors il chassa ses mauvaises pensées. Il ne devait pas être triste. Bien que son père soit mort, il poursuivrait son œuvre. Il allait convaincre les mages de l'école de poursuivre ses recherches et le nom des Kamouityi ne serait plus celui d'une famille de savants fous.

"Bon, alors, on y va ?"

- Yep, allons-y.

Shadow prit les devants, alant droit devant lui, suivant le chemin qu'il venait d'indiquer aux deux autres. Il avait eu une brève vision de ce qu'avait vécu Tarkin, mais ne fit aucun commentaire immédiatemment, puisque Sopdet semblait plutôt avoir envie de commencer à bouger. Il comprit rapidement qu'il s'agissait de télépathie, puisqu'il avait l'habitude de l'utiliser, et que la diffusion d'images-souvenirs, il en avait vu déjà auparavant. Ce n'était même pas une courte vision mais carrément un film qu'il avait visionné ce jour-là! Esquissant un très bref sourire en se rappelant de cette petite scène de son passé, il reporta son attention sur le loup.

- Alors, comme ça, vous découvrez la ville? C'est un très bel endroit à visiter, j'en conviens. Cependant, de nuit, ce n'est peut-être pas très prudent de visiter seul... Il arrive que des groupes mal intentionnés arpentent les rues à la recherche de victimes... Non pas que je doute de vos capacités en auto-défense, mais c'est par mesure de prudence.

Il sourit, donnant l'impression que son avertissement était léger, comme si ces groupes ne représentaient pas vraiment une menace. Chose confirmée par sa phrase suivante.

- Bon, c'est pas comme s'ils étaient dangereux ou même doués, en général ce ne sont que de maladroits pickpockets, mais il peut arriver quelques fois de tomber sur quelque chose de plus consistant... Rarement, mais ça peut arriver. Vous pouvez donc vous promener tranquillement en fait... Ah par contre, évitez de menacer quelqu'un à main armée à tout bout de champ, des fois que des gardes de la sécurité pourraient arriver... Les forces de l'ordre ne sont pas toujours très à l'écoute quand ils voient quelqu'un de menaçant, et ça peut être assez fâcheux, notamment si on finit par être arrêté. En cas de légitime défense, ya pas de souci, mais si l'autre n'a pas lancé d'hostilités, il pourrait vous accuser, alors méfiez-vous ^^
Je vous dis ça non pas par reproche mais plutôt parce que comme vous ne semblez pas habitués aux usages, eh bien c'est quelque chose à savoir pour éviter les ennuis.

Shadow se rappela ensuite d'un détail crucial pour toute créature qui n'est pas totalement humaine. Il s'adressa donc aux deux personnes présentes, dans la mesure où il ignorait si l'un d'eux était déjà allé sur Terre.

- Ah, et si vous allez sur Terre tous les deux, - qui en passant est un monde plutôt sympa, - méfiez vous de ne pas vous découvrir en tant qu'être magique et faites profil bas en vous faisant passer pour humains. Il y a là-bas une brigade assez gênante qui traque tout non-humain, les Vatis. Déjà entendu parler d'eux? Vous avez peut-être au moins entendu leur nom une fois, parce qu'ils sont assez "populaires" parmi les habitants des autres mondes...

[Désolé pour ma très looongue absence. Je croyais que le forum avait bugué car quand je me connectais j’arrivais sur un autre forum … bizarre ^^]

Sopdet ne s’inquiéta pas de l’avertissement de Shadow qui ne devait pas l’être. Du moment que rien arrivait à ses notes, tout se passerait bien. Par contre il écouta plus attentivement le passage sur la Terre. Il y avait déjà mis les pieds par le passé et, ayant vécu dans un coin reculé, il n’avait pas fait spécialement attention à cacher sa non-humanité. Il avait du avoir de la chance, ou son père avait prit des dispositions qui lui étaient inconnues. Les Vatis, en effet ils les connaissaient. Que de nom heureusement pour lui. Il ne savait pas si leur sinistre réputation était fondée, mais de toute façon, il comptait bien ne jamais le vérifier.

"Comme il est possible de le constater en me voyant, je ne suis pas du genre à agresser qui que ce soit. Et concernant les vatis, j’ai en effet entendu parler d’eux. Je ne sais si la réalité est à l’égal de leur réputation, mais je ne compte pas être celui qui le découvrira. Je suis déjà allé sur Terre avec mon père, mais comme nous étions en plein désert je ne puis qualifier l’endroit de sympa."

Surtout avec les souvenirs qu’il avait de la Terre, ça ne pouvait pas aider. Sopdet ne connaissait pas vraiment ses 2 interlocuteurs, mais il se disait que toute personne vivant dans. les mondes magiques devait connaître la réputation des vatis. Heureusement qu’ils restaient cantonnés sur la Terre. Finalement, le groupe arriva à l'hôtel que Shadow avait indiqué à Sopdet.

"Bon, et bien nos chemins se séparent ici, apparemment. Ce court chemin ensemble n'aura pas été sans rebondissement et je vous remercies de m'avoir aidé."

Sur ce, il salua Shadow et Tarkïn et rejoint sa chambre. demain, à la première heure, il se rendrait chez les mages et leur demanderait de rentrer dans leurs rangs.

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