Chasse à travers les montagnes hivernales [Finit]

Trois loups avançaient à travers les bois à pas lent, leurs pattes ne produisant presque aucun bruit au contact de la neige. Ils avaient repérés leurs proies un peu plus tôt dans la soirée. Un daim solitaire, une proie idéal pour trois loup affamés par une longue marche aux travers des mont enneigés. Ils se séparèrent, pour encercler au mieux leurs proie, occupée à brouter les fougères qui survivaient malgré le froid. Puis ils attendirent, parfaitement immobile, la neige commençant à couvrir peu à peu leur épais pelage. C'est alors que le vent tourna et que l'odeur d'un des loup fût portée aux narines du daim qui leva la tête. Et ce fût comme un signal. Le daim se mit alors à galoper, soulevant la neige à chaque foulée de sabots, effrayé par la présence des trois prédateur.

Mais à la course d'endurance, rien n'est plus fort qu'un loup en bonne santé, capable de courir à plus de 20 km/h durant une journée entière et bientôt l'herbivore dû ralentir la cadence, permettant aux loups de frapper sa gorge, son flanc et son arrière-train. ses attaques multiples firent s'effondrer l'animal déjà fatigué par sa course effrénée. Il ne fallut ensuite que peu de temps pour les trois loups adultes pour mettre à mort la bête.

Tarkïn se nourrit alors en premier, privilège qu'il avait en tant que chef de meute, puis il laissa ses deux frères se satisfaire sur la bête tandis qu'il se transformait en humain. Il lava avec de la neige son visage du sang dont il était couvert et commença à monter la garde tandis que ses frères mangeait. Alors le vent tourna à nouveau, portant une nouvelle odeur aux narines de Tarkïn. Ils n'étaient pas seul. Mais en bon chasseur, Tarkïn savait que le moindre signe de changement dans leur attitude alerterai le chasseur. Néanmoins les muscles du lyan se tendirent, en attente que l'intrus se manifeste, agressivement ou non.

La douleur. Oui cette chose simple était à présent l'unique compagne d'Elias, oui la douleur qui traversait son bras gauche à présent inerte. La seule consolation qu'il avait c'était qu'il pouvais toujours se transformer en Chrinos ou loup son aucun problème. A présent le Lycan était suivit par les chamans de son peuple et les guérisseurs elfes d'argents, mais Elias savait que leurs traitement serrait que trois fois rien car la malédiction qui le touchait dépendrait de l'énergie qu'il utiliserais a présent lors d'un combat.

Le lycan avait décidé de changer d'air en faisant une balade comme "au bon vieux temps" et aussi pou cueillir quelques herbes curatives pour estomper la douleur.
Alors qu'il cueillait les dites plantes, il surpris une scène tout à fait inattendue, la chasse d'un cerf par une meute de loup. Pour mieux observer la scène, il fit de grand bonds et se mit en hauteur sur une branche haute pour mieux suivre la scène.
Il vit la mise à mort et aussi vit le debut du repas des trois loups. Loups ? pas tous ! Un d'entre eux était un lycan et bientôt il sembla qu'il avait repéré Elias.
Elias sourit et parla d'une voix parfaitement calme.

- Hé bien, bonjour a toi jeune homme. Belle chasse que voila !

La jeune Kiira se sentait seule. Ni ses frères de race, ni ses amis parmi les lycans ne parvenaient à évincer cette solitude. Il faisait beau, et la jeune femme s'était réfugiée dans sa demeure où personne ne venait lui tenir compagnie. Elle lisait un livre historique, traitant du déroulement d'une des guerres mondiale de l'univers de Magic, l'une des plus terrible et mertrière bataille de l'Histoire de ce monde. Sans doute était-ce l'attaque des vampires, quelques mois plus tôt, qui l'avait poussée instinctivement à se documenter sur le passé trouble des terres où elle vivait...

Le souvenir de cet évènement lui fit penser à Ereno, et elle serra les dent à l'image de son père l'achevant, qui s'affichait dans son esprit. Se forçant à tourner son esprit vers autre chose, elle secoua la tête en se souvenant du désormais malheureux destin d'Elias. L'homme était devenu son ami proche, bien qu'ils n'aient pas passé énormément de temps ensemble, entre la construction de la Citadelle, les ennuis gouvernementaux (notamment dûs à leur décision d'indépendance), et l'attaque des vampires. Les seuls moments où ils s'étaient retrouvés seuls étaient principalement des réunions concernant le travail.

Kiira posa son livre et saisit son arc qu'elle garda à la main, passant la sangle de son carquois en travers de ses épaules. Elle franchit la porte de sa belle demeure, puis celle, bien plus imposante, des murailles de la Citadelle, saluant au passage ceux qu'elle croisait. Il venait de neiger, et le soleil se reflétait sur la couche immaculée qui recouvrait la roche, renvoyant une lumière aveuglante. L'elfe nota que quelques empreintes étaient venues troubler la substance blanche, à ses pieds.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme avançait, l'arc à la main, dégringolant doucement les pentes de la montagne. Lorsqu'elle arriva en bas, elle releva la tête, surprise : des bruits de voix lui parvenaient, elle n'était plus seule. En regardant attentivement, elle reconnut quelques uns de ses frères de race qui accompagnaient Elias... Elle avait dû suivre les traces présentes sur le sol sans s'en rendre compte : peut-être son instinct de chasseuse. Cela la fit sourire intérieurement : à part quand elle était louve, elle n'avait aucun plaisir à pister un animal. Kiira s'avança discrètement vers le groupe, pour se glisser sans bruit parmi les quelques personnes jusqu'à Elias, souriant à ceux qu'elle bousculait doucement. Lorsqu'elle parvint aux côtés de son ami, elle posa sa main sur son épaule pour lui signaler sa présence.

Elle remarqua alors que le garou n'était pas seul, mais accompagné d'un individu qu'elle n'avait jamais vu... Elle se tut alors, se contentant de hocher discrètement la tête en signe de bonjour : elle ne voulait pas déranger son ami. Tout ce qu'elle voulait, c'était sa compagnie. Il n'y avait que lui en ce moment pour apaiser sa solitude : sans doute le fait de savoir qu'une malédiction pesait sur lui apaisait sa propre douleur de cette révélation sur son père, le meurtrier...

- Hé bien, bonjour a toi jeune homme. Belle chasse que voila !

Ce prédateur là n'avait pas pour proies des loups. Ils seraient tranquille ainsi. Mais il semblait vouloir engager la communiquer par ce système vocale comme le faisait souvent les humains lorsqu'ils rencontraient Tarkïn sous sa forme humaine. Néanmoins, celui-là ne semblait pas vraiment humain, il avait une odeur différente et un de ses bras semblait mort. De plus il semblait supérieur aux humains déjà rencontrés par Tarkïn, comme si quelque chose l'élevait au-dessus de la masse. Probablement le fait qu'il était le chef du peuple lycan, mais cela Tarkïn ne pouvait que pas le savoir, caché au plus profond de sa forêt hivernale. Le jeune homme qui était en face d'Elias Faisant fonctionner les mécanismes de sa gorge, Tarkïn dit d'une voix rauque :

- Je te remercie.

Le chef de meute était rarement expansif lorsqu'il s'agissait de parler, d'une part car il maîtrisait mal les mécanismes de la socialisation et du langage mais aussi et simplement parce qu'il ne voyait pas quoi dire d'autre à cet étranger. Puis il y eût une nouvelle odeur, plus douce et plus féminine, Tarkïn tourna alors le regard vers l'endroit où il supposait que la femelle apparaîtrait. Il s'avéra qu'elle apparût à quelques mètres de l'endroit prévu par Tarkïn, son odorat était loin d'être aussi bon sous forme humaine que de loup. Elle était belle et ressemblait elle aussi à une humaine tout en étant différente. Tarkïn ferma les yeux et secoua la tête. Qu'est-ce que ces deux êtres qui, manifestement n'étaient pas du commun des mortels faisaient sur le modeste territoire de chasse sur sa meute. De plus, non content de ne pas êtres communs, les deux semblaient se connaître étant donné la proximité physique qu'avait établie la femelle avec le mâle. Alors, la jeune femme fit un signe de tête que Tarkïn ne compris pas vraiment. Son manque de contact avec les humains ou les créatures aux systèmes sociaux similaire l'empêchait d'avoir une totale compréhension de leurs expressions et gestes. Dans le doute, Tarkïn le reproduisit après un court instant d'hésitation. Avec un peu de chance c'était une façon de se saluer ou une formule de politesse.

C'est alors que le jeune homme frissonna. Il avait quelque peu froid avec cette neige qui tombait dru et aussi parce qu'il était torse nu, n'ayant conserver que son pantalon après sa transformation. Se rapprochant de ses frères qui avaient finis leurs repas, il s'accroupit entre eux, passant ses bras sur l'épaisse fourrure dorsale des deux grand loup pour mieux profiter de leur chaleur corporelle. Fixant les deux nouveaux arrivant il inclina légèrement la nuque en signe de respect pour ses êtres pas tout à fait ses égaux, et dit :

- Je suis Tarkïn le traqueur gris, chef de la meute des loups...

Le jeune homme hésita quelques instant, certains noms qu'utilisaient les loups sous formes d'odeurs ou d'images ne pouvaient être parfaitement traduit en langage commun, aussi opta-t-il pour un mot assez proche :

- La meute des loups des brumes d'argent.

Elias sourit légèrement face à Tarkïn, un jeune louveteau se tenait devant lui c'était flagrant mais par contre la personne qui posa délicatement ça main sur l'épaule du lycan n'était pas une jeune louve mais Kiira.

- Ho bonjour kiira, vous allez bien ?

C'est vrai aujourd'hui il n'avait pas encore vu la jeune reine des elfes, d'un signe affectif il lui caressa la tête car il savait qu'elle passait aussi un moment terrible que lui aussi avait deja vécu, la perte d'un être chère.

Mais pour Elias, il n'était pas temps de se rappeler du passé mais plutôt de songer au présent.
Et il était temps à lui aussi de se présenter et par galanterie il amena un peu en avant Kiira face à la petite meute.

- Enchanté Tarkïn, je vous présente donc Kiira princesse des Elfes d'argent.
Quand à moi, je me prenomme Elias. Elias Bardos, on me surnomme aussi Les Crocs de la Lune.

Sans que Tarkïn ne s'en doute Elias avait aussi transmit par télépathie ces presentation au deux autres loups en langage animal et leur expliqua de ne pas avoir peur ni de dire à leur chef de meute se qu'il avait compris. En effet les loups pouvait ressentir bien plus que Tarkïn l'incroyable aura de puissance animale qui émanait d'Elias.

Puis il expliqua par télépathie, la situation a Kiira pour qu'elle ne soit pas déboussolée.
Elias retira ensuite son manteau et le tendis a Tarkïn, à présent Elias aussi était torse nu et on pouvait aussi bien voire une marque bizarre sur le bas de son ventre que la terrible cicatrice qu'il avait gardé d'une griffure d'un lycan rebelle.

- Tenez mettez ça sur vous, vous grelotez Ne vous inquietez pas pour moi j'ai l'habitude du climat des montagnes hivernales.
Puis entre membre de sang on se doit se s'aider.

Les derniers étaient voulut pour faire réagir Tarkïn, qui comme le songeais Elias allait certainement réagir à cella.

" Ho bonjour Kiira, vous allez bien ?
- Sans doute, Elias ; merci." répondit-elle d'une voix douce, presque murmurée.

La jeune femme vit une lueur passer dans le regard de l'étranger ; quelque chose qui ressemblait à de la perplexité... Puis il lui adressa à son tour un discrèt signe de tête, juste avant qu'Elias ne la présente à ce dénommé Tarkïn :

''Enchanté Tarkïn, je vous présente donc Kiira princesse des Elfes d'argent.
Quant à moi, je me prénomme Elias. Elias Bardos, on me surnomme aussi Les Crocs de la Lune."

La jeune femme sourit à cette évocation, et après que son ami lui ait expliqué la situation par télépathie, elle ajouta dans son esprit :

*Je n'avais pas prévu de vous rencontrer... Sans doute mon subconscient!*

La jeune chef adressa un discret clin d'oeil au garou avant de tourner vers l'autre un regard amusé.

"Brume d'argent... Très joli terme."

Puis elle adressa un sourire étincelant à Tarkïn. Seul Elias et les elfes d'argent présents pouvaient comprendre l'amusement de Kiira : ceux de son peuples la surnommaient Ombre d'argent, pseudonyme tiré de l'un de ses pouvoirs et bien sûr, du nom des Elfes de son peuple.
Elle observa en silence le chef garou tendre son manteau à un de ses frères de race.

Elias était torse nu, et quelques marques parsemaient sa poitrine... ainsi qu'une longue et sombre cicatrice que la jeune femme avait déjà entrevue. L'elfe d'argent fut une fois de plus submergée par la puissance qui émanait de son ami, même si elle s'y était déjà habituée. Un puissance animale ; bestiale. La jeune femme toujours coite, se demanda alors lequel d'entre eux gagnerait s'ils en venaient à se combattre.

*Je n'ai aucune envie de tenter l'experience* se contenta t-elle de penser, amusée.

''Enchanté Tarkïn, je vous présente donc Kiira princesse des Elfes d'argent.
Quant à moi, je me prénomme Elias. Elias Bardos, on me surnomme aussi Les Crocs de la Lune."

Alors qu'il disait cela, Elias Bardos fit quelque chose, Tarkïn en était presque certains. Car bien que ses frères ne lui ait rien révéler, ils montrait les signes de respects dû à un supérieur à Elias. Chose qu'ils ne faisaient pas jusque là. Car sans être soupçonneux, ils n'avaient pas confiance en Elias ni Kiira mais puisqu'ils n'aboraient aucun signe de menace à leurs égards, ils n'avaient aucune raison de mal réagir. Toujours est-il que ces soudaines marques de respect prouvait quelque chose à Tarkïn, Elias sortait du commun et Kiira également, de part son titre qui semblait être important et même les créatures lui ressemblant légèrement qui la suivait et montrait de façon quasi-imperceptible des marques de respect. Elle devait probablement être chef de sa meute.

Tarkïn se gratta sa joue droite mangée par une barbe naissante. Quel étrange duo. Ils étaient très puissants et au moins Kiira était chef de meute mais Elias ne semblait aucunement désirer prendre sa place, ce qui pourtant lui donnerait le contrôle d'une meute alors qu'il ne semblait pas en avoir actuellement. Donc, soit Elias était chef de meute et ne souhaitait pas l'aggrandir par la domination d'une autre, soit il faisait partit de ses loups qui chassaient seuls. Tarkïn secoua la tête, un loup n'ait pas fait pour chasser seul. Puis relevant le regard vers ses deux interlocuteurs, ils se rendit compte qu'ils lui parlaient :

"Brume d'argent... Très joli terme."

- Je vous remerci Kiira princesse des elfes d'argent.

Tarkïn ne savait pas vraiment quelle partie de la phrase qu'avait prononcée Elias était le nom laquelle était le titre aussi préférait-il répéter la phrase dans son ensemble, il avait ainsi moins de chance de passer pour irrespectueux.

*Mais ce fût Lune Bleue qui choisit le nom de la meute.* dit télépathiquement Tarkïn. Il ne savait pas qu'il était telépathe, pas pour le moment en tout cas, aussi certaines de ses pensées, plus fortes que les autres, étaient "criées" télépathiquement. Avec cette pensées vînt dans l'esprit de ses interlocuteurs l'image d'un grand loup blanc sous la lune dont le reflet de la fourrure était bleu glacé, ainsi qu'un flot d'odeurs ayant appartenue au défunt chef de meute. Cette vague mentale fût aussi sentimentale, Kiira et Elias purent ressentir la peine de Tarkïn par rapport à la mort encore assez récente du père du Lycan. Le loup au couleur mêlée de gris et de blanc lécha alors la joue de Tarkïn avec un leger gémissement. Les loups sont des créatures extrêmement socialisées et empathes, la douleur d'un membre de la meute est la douleur de la meute.

Puis Crocs de la Lune tendit un manteau à Tarkïn. Celui-ci se relava alors et s'inclina comme il avait déjà vu faire certains humains en signe de remerciement ou de respect avant de prendre l'épais manteau et de l'enfiler.

"- J'aimerais vous poser une question Elias Bardos, les Crocs de la Lune." Les yeux beux de Tarkïn plongèrent dans ceux d'Elias."Qu'êtes vous réellement ?"

"- J'aimerais vous poser une question Elias Bardos, les Crocs de la Lune. Qu'êtes vous réellement ?"

Elias sourit face a la question de Tarkïn. A ce moment précis les yeux jaune fauve d'Elias était face aux yeux bleu de Tarkïn. Le jeune lycan put voire dans ce regard le pupille d'un loup, la nature sauvage, mais aussi de la tristesse.
Le regard d'Elias semblait portait tout se qu'il avait vécus, ces années d'errances en tant que mercenaire, la mort de son père adoptif ou encore toute les épreuves qu'il avait parcourus au cours des ça vie courte.
Elias eut un plus grand large sourire quand il reprit la parole.

Se que je suis réellement ?
N'as tu pas la réponse en toi Tarkïn ?

Elias s'avança vers la jeune meute, il caressa le haut du crâne du loup le plus proche avec une attitude douce. Il s'adressa avec une voix pleine de sérénité face à Tarkïn

- Je suis tout comme toi, l'homme et le loup ne font que un parmi nous. La lune est notre mère à tous, et nous sommes aussi ces protecteurs.
AU plus profond de toi tu le comprends n'est ce pas ?

Les images et les sentiments défilèrent dans l'esprit de Kiira alors qu'elle restait immobile. Puis le flot de pensées s'interrompit alors que Tarkïn se taisait. La jeune femme ressentit la peine de la perte d'un être cher, perte que personne ne devrait à avoir à subir ainsi.

Qu'était Elias... Voilà une belle question.
La jeune femme ouvrit la bouche et un souffle s'en échappa :

"Au revoir, Tarkïn le Gris. Que la brume vous accompagne..."

La jeune femme se sentait de trop ; ce n'était pas qu'elle était insensibles aux paroles de son ami lycan, mais qu'elle savait qu'elle ne pouvait ressentir l'essence même de ce qu'il disait à son frère de race.

* Elias.*

A l'endroit où se trouvait la jeune femme une seconde plus tôt flottaient des particules d'un brouillard sombre qui fut balayé par un coup de vent.

Et parmi les goutelettes de brume, quelques larmes amères s'étaient dissimulées ; larmes au goût de souvenir.

- Je suis tout comme toi, l'homme et le loup ne font que un parmi nous. La lune est notre mère à tous, et nous sommes aussi ces protecteurs.
AU plus profond de toi tu le comprends n'est ce pas ?

Les paroles d'Elias étaient sages et à présent Tarkïn ressentait ce qu'avait ressentit ses frères. Toute la puissance bestiale qu'il y avait en lui. Le jeune lycan pouvait presque voir le loup que Elias devenait lors de ses transformations. Le chef de LA meute c'était lui, Elias Bardos les crocs de la lune, chef du peuple lycan. Tarkïn mit alors un genoux à terre, frappant du poing droit la neige fraiche, tête baissée, nuque à découvert, sans se rendre compte que Kiira disparaîssait dans un sombre brouillard. Un signe de reconnaissance de sa supériorité et de respect.

- Je le comprends, Croc de lune, je le comprends.

Les deux loups qui accompagnaient Tarkïn, ses frères de sang, s'allongèrent alors sur le dos, gorge à découverte. Les trois frères étaient tout les trois en position de faiblesse et s'exposait volontairement en signe de confiance en leur nouveau meneur. Et alors que cette scène se déroulait en cette fin de soirée, la lune vînt éclairée les bois, comme témoin muette de cette confiance qu'avait les chefs des loups de la brumes argentés en le chef des lycans.

Elias alla vers les trois freres d'un pas lent, et il les incita à se relever. Il n'aimait pas que les autres lycans ou même loups se montrent ainsi pour montrer leur allégeance. Pour Elias tout le monde est égale et à le droit au même traitement au sein des lycan.
Elias sourit au nouveau membre de la "famille" puis il fut pris d'un vertige et dus s'adosser contre un arbre. Le lycan suait beaucoup, la cause était la douleur dans son bras gauche. Pour palier ça il savait se qu'il fallait faire.
Il regarda Tarkïn.

- Désires tu rencontrer d'autre gens comme toi ?
Voir ou les autres lycans vivent et avec qui nous cohabitons ? en apprendre plus sur toi même ?

Elias comptait se rendre a la citadelle et ainsi montrer au peuple garou et elfe d'argent le nouveau venus mais aussi allez subir une cure de traitement. Cette malédiction l'affaiblissait à des moments vraiment désagréable tout ça car il avait utiliser un peu de télépathie combiné à la compréhension animale. Elias se maudissait de ça propre faiblesse et bétise.
Il y a six mois il aurrait put eviter cela mais il allait pas rabacher le passé cela n'etait pas bon.

Le seigneur lycan incita Tarkïn et ses frères à se relever. Les yeux bleu de Tarkïn se fixèrent alors dans ceux d'Elias, brillant du respect qu'il portait à cet homme qui s'était éléver au-dessus de la plus simple condition.

- Désires tu rencontrer d'autre gens comme toi ?
Voir ou les autres lycans vivent et avec qui nous cohabitons ? en apprendre plus sur toi même ?

Tarkïn fût intrigué par les paroles d'Elias. Il savait qu'il y avait d'autre lycanthrope, c'était certains, mais il ignorait qu'ils cohabitaient avec quelqu'un et même où est-ce que la majorité d'entre eux vivaient. La curiosité rongeait Tarkïn de l'intérieur, mais il y avait aussi la meute. Bien que certains des jeunes adultes soit tout à fait capables de s'occuper des dernières portées de Grand Loup, Tarkïn n'aimait pas à les laisser seul plus de quelque heures. S'accorupissant à côté de ses frères, il passa ses mains autour de leurs encolure et se serra près d'eux. Il ne trouvait pas les mots pour exprimer le regret de ne pouvoir les enmener. Il fallait qu'ils veillent sur la meute pendant qu'il apprenait à comprendre ce que être un lycan voulait dire. Il sentit alors que son esprit formait des images, des sons des odeurs, ils exprimaient la tristesse, ils montraient le terrier de la meute et il montrait aussi un groupe de loup revenant de la chasse en traînant un gros gibier pour nourrir leurs petits frères et soeurs. Ses pensées s'envolèrent ensuite vers les deux frères de Tarkïn qui se frottèrent un instant à lui afin qu'il n'oublie pas leurs odeur, puis ils partirent aux rythme de course en direction du territoire profond de la meute. Tarkïn se releva et se tourna vers Elias une fois que ses frères fûrent hors de portée de vue.

- Je suis près à en apprendre plus sur moi-même, Elias les Croc de la Lune.

Elias eut un sourire et se releva mais il était en sueur. Le lycan allait devoir prendre sur lui même car il fallait retourner à la citadelle et là il savait qu'il allait se prendre un sacré savon de la part des shamans et des guérisseurs.

- Bien alors suis moi dans ce cas, viens faire la connaissance de tees autres Frere et Soeur. Mais en même temps tu va pouvoir rencontré nos alliés les elfes d'argents.
Prend la forme qui te permet d'être le plus rapide, je compte prendre mon rythme de course et disons que je suis un peu rapide.

En effet dès qu'il avait finit ça phrase partit en courant a une vitesse hallucinante mais le Lycan lui se trouvait lent trop lent comparé à son habitude. Mais pour le moment il devait s'occupé de Tarkïn. Il était jeune et ne savait rien de lui, de plus la prochaine pleine lune allait bientôt avoir lieu et donc fallait que le jeune loup soit isolé pour eviter un désastre.
A grand pas Elias se dirigeait vers le refuge, un endroit qui respirait la liberté, la Citadelle de la Lune Argentée.

[tu peux faire l'ultime reponse si tu le souhaite, désolé du retard et du manque d'inspiration. Le nouveau sujet sera ouvert dès demain ^^]

- Bien alors suis moi dans ce cas, viens faire la connaissance de tees autres Frère et Sœur. Mais en même temps tu va pouvoir rencontré nos alliés les elfes d'argents. Prend la forme qui te permet d'être le plus rapide, je compte prendre mon rythme de course et disons que je suis un peu rapide.

Alors qu'Elias parlait à Tarkïn, celui-ci pût sentir l'odeur quelque peu âcre de la sueur du lycanthrope. Cela pouvait dire trois choses, soit Elias avait fait ou faisait un effort particulièrement intense, seulement il n'en avait pas l'air soit, il ressentait une émotion suffisamment forte pour qu'il soit en sueur, mais Tarkïn voyait mal lequel. Ou les deux...

Néanmoins, Tarkïn décida de ne pas plus s'en soucier, si Elias ne souhaitait pas lui faire part de ce qu'il ressentait, c'était son droit le plus absolu. Il se téléporta rapidement à quelques centaines de mètre de là afin de recupérer ses affaire et de les mettre dans un sac qu'il ferma solidement avantde mettre dans sa bouche la corde qui fermait le sac. Puis il se transforma en loup, usa à nouveau de la Brume d'Argent pour revenir au lieu de sa rencontre avec Elias et Arwën. Il retrouva grâce à son odorat la piste d'Elias et continua en courrant et utilisant la brume aussi vite que possible afin de tenir le rythme.

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