Découverte de la Terre [PV Abby Leto]

Tarkïn découvrait peu à peu les pouvoirs inhérents à sa conditions de loup-garou. Il maîtrisait parfaitement le pistage par le sang et la brume d'argent, il n'aimait pas voler et ignorait qu'il était télépathe mais avait découvert sa capacité à passer entre les mondes. Il avait demander à ses frères de veiller sur la meute en son absence. En fait il ne voulait pas qu'ils l'accompagnent, Tarkïn ne pouvait pas savoir où il déboucherait mais il se devait de découvrir l'ensemble de ses pouvoirs. Certains lui permettrait certainement de mieux protéger la meute.

Il était assis en tailleur au centre d'une clairière enneigée lorsqu'il invoqua en lui le pouvoir de passer entre les mondes. Les yeux fermés, ils eût l'impression que la Lune et le Soleil défilaient à toute allure au-dessus de sa tête alors que les bruits d'une meute de loup en chasse résonnaient dans ses oreilles. Et lorsque que le calme revînt, il ouvrit les yeux. Il se trouvait au milieu d'une clairière mais elle était différente.

Rien qu'au premier abords, il savait qu'il n'était plus dans les montagnes hivernales. Ici, plus une seule parcelle de neige mais un soleil éclatant. Les arbres n'étaient pas seulement des sapins mais aussi de végétaux aux larges tronc aux feuilles larges et épaisses. Mais il y avait aussi l'air. Une composante différente. Le lycan déposa ses affaire sur le sol, se retrouvant en pantalon et se transforma en loup.

Le loup argenté prit une profonde inspiration.

Oui tout était différent, il y avait des odeurs exotiques d'insectes et d'oiseaux inconnues, celle d'un chevreuil aussi, mais il ne sentait pas comme ceux des montagnes natales de Tarkïn. Cette différence était assez plaisante. Passer de l'hiver à un chaud printemps en un instant n'était pas désagréable.

Le loup prit quelques instants pour renifler le sol et humer l'air, explorant ces nouvelles odeurs lorsque son ouïe de loup pût capter un son. Quelque chose approchait, il ne saurait trop dire quoi. Ce lieu n'était pas aussi silencieux que les montagnes hivernales et il fallait que Tarkïn s'habitue aux bruits parasites avant de pouvoir identifier correctement le son. Seulement, si c'était une menace, il n'en aurait pas le temps. Repassant sous forme humain, il s'approcha aussi discrètement et rapidement que possible de son paquet de vêtements où était également posée son arme. Il repassa sa ceinture et les armes qui y pendaient dans leurs fourreaux. Si c'est un humain il passera son chemin, et si c'est une créatures hostile il pourrait toujours l'affronter, c'était ce que pensait Tarkïn.

Tarkïn ignorait qu'il se trouvait dans une des plus grande forêts d'Angleterre. Et un jeune homme au cheveux gris-blanc, son torse musclé laissé nu et deux épées à sa ceinture, même dans une forêt d'Angleterre, avait l'air plus que suspect.

Invité

Quand la lune se teint de rouge et n’est plus qu’un point pourpre dans une toile noir on peut apercevoir un appel aux démons, un appel à la rébellion et un pour le sang un autre pour la mort. On peut y distingué des étoiles aussi brillantes que des miroirs aux pointes cassés et non lissés prêtes à tranchés tout doigts s’hasardant par là, des formes dans sa limpidité, des astrologies d’atrocités mélangés à la monstruosités nous montrant les enfers… du ciel. Qui a cru que le royaume d’Hadès se renfermait sous Terre ? Qui pensait donc que la pourriture nous poussait sous les pieds et non nous tombés sur nos épaules ? Des innocents théoriciens pour notre élévation d’esprit personnel. Quel meurtre à l’art ! Nous y voyons tout au dessus l’œuvre d’un grand peintre, un grand géni qui de sa main à réussit à construire un monde en fête et sa folie nous a donné le désespoir et quelques folies pour la terminer comme nous la méritons : mal. Elle m’appelle, elle m’attire. Non. Elle l’attire lui, elle l’appelle l’autre en moi. Elle crie aux démons de surgir de mon corps, elle demande qu’ils m’éventrent, me torturent et commettent des crimes en mon nom. Elle souhaite du sang comme gouache et des dents luisantes comme pinceau. Mais je deviens sourde à son appel je m’arrache les oreilles pour qu’elle me laisse tranquille. Trop tard. Ses rayons ensanglantés m’ont capturés, la louve qui est en moi et l’ont libéré de sa cage.

[…]

Je me réveille perdue je ne sais où encore une fois. Mon corps dénudée seulement protégée par quelques lambeaux de vêtements, sur le sol humide et tapissait de feuilles mortes. Les arbres tout autours forment une étrange ronde m’entourant et me menaçant de leurs branches, comme s’ils me reprochaient ce qui ne pouvait pas m’être attribué : « Tu l’as fait ? Tu t’es transformé encore une fois ! Regarde ce sang se répandant tout autour de toi ! Jamais la douleur te quittera ! Jamais elle s’en ira et toujours tu t’en mordra les doigts » des comptines, des chansons de culpabilités, voilà ce qu’ils me chantent de leur ombre. Et force de constaté que je m’étais blessée mais sûrement par la même occasion une autre personne dans ma folie. Une douleur éclaire parcourue le long de mon bras et je pus constaté plusieurs morsures et le goût du sang légèrement caillé aux commissures de mes lèvres sortait deux odeurs distincts. Le mien et sûrement celui de mon agresseur. La victime ne serait donc pas humaine mais animale, qu’importe ce n’est qu’un meurtre de plus. Malgré ce qui m’affabulait, je me relevais avec de la peine et commença à marcher ou plutôt boité dans la forêt, au hasard ne savant pas quoi chercher ni où vraiment aller. J’avançais doucement me traînant comme un zombi dans ce dédale de fougères et de chênes jusqu’à ce que la lumière se fit plus forte et m’éblouie sous peu me présentant une magnifique clairière d’herbes grasses et de fleurs embaumant l’endroit.

Mais à ma grande surprise, je n’étais pas seule, il y avait là un homme plutôt musclé, aux cheveux courts poivres et sels attendant je ne sais quoi au milieu. Je crois qu’il m’a aperçut. Surprise et soudainement paralysée par la peur, je ne bougeais plus le regardant ébahis de mon poste d’observation, tétanisée à l’idée d’être faible devant un inconnu. Qui sait ce qu’il pourrait me faire ? Ou ce que je pourrais lui faire… . Surtout que j’étais presque à nue. Si seulement j’étais morte, il n’y aurait pas tout ses problèmes, une solution facile mais tellement moins douloureuse… .

[Elle est soutifs + jeans à moitiés déchirés avec des restes de vêtements traînants de ci et de là sur son corps… plus de chaussure aussi ^___^]

Lorsque les bruits se rapprochèrent, la main gauche de Tarkïn se posa sur la garde de son sabre, le dégainant légèrement. Juste assez pour que le soleil matinal se reflète sur la lame d'argent. Dans cette forêt, il s'attendait plus à un animal sauvage qu'un humain mais ce n'est en fait ni l'un ni l'autre.
Elle semblait humaine. Son corps tout à fait féminin l'indiquait clairement, ainsi que les restants de vêtements quelle portait. Mais elle était couverte de sang et à part des humains morts, Tarkïn n'en avaient jamais vu aussi intégralement recouvert du liquide écarlate. Et puis, elle avait quelque chose... Tarkïn ferma les yeux tout en prenant une profonde inspiration. Alors que de faibles effluves de sang parvenaient à ses narines, il se rendit compte qu'il pouvait sentir la présence de la jeune fille, au delà du simple fait qu'il savait qu'elle était là. C'était...

Une image d'Elias mais comme couverte d'une ombre s'imposa à lui.

C'était comme lorsqu'il avait rencontrer Elias. La jeune fille possédait une certaine bestialité mais plus faible que celle du seigneur lycan. Cela donnait à Tarkïn une raison d'autant plus grande de se méfier. Les lycans venaient des montagnes hivernales selon le traqueur gris. Pourquoi alors est-ce qu'il y aurait une lycane dans ce monde exotique ? Néanmoins, monde exotique ou pas, un loup devait le respect aux propriétaire d'un territoire sur lequel il s'introduisait. Si elle décidait de l'en chasser il pourrait la combattre mais il craignait que le reste de sa meute n'accourt. Il ferait donc mieux de fuir si la situation tournait mal. Pour l'heure, les marques de respect s'imposaient. Tarkïn rengaina complétement sa lame dans un petit cliquetis métallique. Il plaça ses mains le long du corps et dit :

- Je vous présente mes excuses pour cette intrusion en votre territoire.

Dans le monde qu'était la Terre, Tarkïn avait vraiment l'air décalé.

Invité

J’avais imaginé tous les scénarios possibles, tout les malheurs en somme. Mais à cette réaction là je ne m’étais pas préparée !
L’homme après détaille avait plus l’air d’un soldat ou guerrier d’un temps moyenâgeux que l’homme moderne du XXIème siècle. Avec son pantalon de cuir, son fourreau garnit d’une lame tranchante et argentée et l’aura qu’il dégageait tout simplement. Un bel anachronisme en plein Londres. Et cette phrase, la sienne, comparant la forêt à « mon » territoire… il y avait de quoi là se posait plus d’une question ! Mais l’image de la grande brute barbare de l’aube du temps se brisa, le guerrier rangea son arme et se tint correctement avec allure et imposa à mon esprit du respect immédiatement.
J’étais rassurée d’un côté mais de l’autre ma peur m’obligeait à me méfiait toujours plus de l’inconnu, surtout qu’il y avait dut se passé une bizarrie quelconque pour qu’il se retrouve ici, à moins que ce ne soit encore un fou échappé de l’hôpital psychiatrique… mais si les loups-garous existent… pourquoi pas une sorte de guerrier ? Après une longue hésitation je décidais enfin à m’avancer prudemment de quelques pas vers lui puis d’une voix que je ne pouvais contrôlé tremblante au plus profond de mon corps je lui répondis à mon tour :

« Ce n’est pas mon territoire… C’est la forêt de Brentwood , elle est public… Et… qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faîtes là ? »

Il pourrait me retourné la question.

Et sans crier gare, la douleur me foudroya d’un coup et sous sa dureté je fléchis et posa un genou au sol, me tenant les côtes. Un son exprimant cette sensation en sortit essoufflé.
J’étais fatiguée, extenuée, abrutis par ses soirées maudites et découragé pour vivre. Je n’avais qu’une envie disparaître. Et si ça trouve l’inconnu exaucerait mon souhait …

[Désolé pour ce misérable poste ._.]

[T'en fait pas pour la qualité du post, non seulement je suis pas difficile mais pour moi c'est tout à fait honorable, Jeanne sait pourquoi ^^"]

« Ce n’est pas mon territoire… C’est la forêt de Brentwood , elle est public… Et… qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faîtes là ? »

Voilà qui devenait embarrassant pour le chef de meute. Elle n'était pas la maîtresse des lieux, c'était un dénommé "Brentwood", quel nom étrange d'ailleurs, mais ce n'était pas le plus grave. Tarkïn ignorait comment réagir. Lorsqu'il s'introduisait, accidentellement ou non dans le territoire d'une meute, jamais il n'était tombé sur un ou une autre intrus(e). Et alors que le Traqueur Gris penchait la tête sur le côté, signe de sa perplexité pour un être qui avait encore peu l'habitude d'utiliser son visage pour exprimer ses émotions, la jeune fille mis un genoux à terre. Aussitôt, les réflexes de Tarkïn lui ordonnèrent ses mouvements. Une brume argenté apparûe devant lui et il y plongea alors qu'une autre se formait prêt de la jeune fille et qu'il en sortait.

Etrangère ou pas, une créature blessée et qui n'avait aucune agressivité ne devait pas être ignorée. Il lui fît passer son bras gauche autour de ses épaules alors que son bras droit venait la soulever sous les genoux et son bras gauche la soutenir dans le dos. Il la tenait avec fermeté mais sans brutalité et autant de douceur que possible tel celle qu'il fallait appliquer à une femelle malade. Il la porta ainsi jusqu'à l'ombre d'un chêne épais où il la déposa délicatement sur le lit de mousse qui poussait entre les racines. Il alla récupérer, d'une téléportation, sa veste de cuir et s'en servit pour couvrir la jeune femme alors que sa chemise devenait un oreiller. Puis il s'assit près d'elle, toujours torse nu.

- Je suis Tarkïn, chef des loups de la brume argenté et lycan au service d'Elias Bardos. répondit le jeune loup-garou à la précédente question de la jeune femme.

Il ne voulait pas la brusquer, aussi, il ne lui posa pas de question mais tout en continuant de l'observer, son ouïe et son odorat oeuvrèrent à monter la garde.

» Abby Leto; Whaouf ?