Retourne à la normale [libre]

Les rues de la Capitale bondait de monde en cette après-midi de milieu de semaine. Les marchands ne cessaient crier haut et fort ce qu’ils vendaient, les prix qu’ils effectuaient, dans le seul but d’ameuter la foule à leur comptoir. Certains avaient la manière pour attirer ces petites abeilles butiner leurs fleurs, d’autres s’y prenaient trop maladroitement ou sans galanterie à part entière. Dès lors, on reconnaissait facilement les commerçants de toujours face à ceux qui venaient de s’installer dans le mois. Mais bon, le but restait le même : vendre et acheter. Heureusement que ces rues marchandes existaient. Il y avait de quoi faire du troc et trouver ce qu’il manquait depuis le fond du placard de « Monsieur Tout-Le-Monde ». Mais ce vacarme ne couvrait pas assez les rumeurs et cacophonies qui y régnaient. La raison ? Le retour de la princesse… depuis deux jours exactement. Cela faisait des mois qu’elle s’était absentée et que tout le monde la croyait disparue, enlevée, voir sans doute morte… mais non. Ambre venait de refaire son apparition et les commérages tentaient déjà d’y trouver une raison probable, farfelue ou encore idiote.

La princesse se trouvait parmi eux justement. Ils gardaient leur langue dans leur bouche à son approche mais les délier aussitôt éloignée d’elle. Ambre ne faisait pas attention aux rumeurs qui circulaient. En effet, elle était plutôt curieuse sur l’imagination débordante de son peuple. Elle savait très bien qu’aucun d’eux ne lui disaient de mal mais beaucoup se poser des questions jusqu’à sortir des idioties. Ambre aurait du les informer, elle le savait. Mais le moment n’était pas encore venue et chaque habitant en avait conscience, pour cela que personne n’osait lui demander la véritable raison de sa disparition. La jeune princesse avait besoin de faire le point. Sur quoi exactement ? Sur le fait que sa vie prenait une toute autre tournure. Son véritable rang n’était plus vraiment celui de « princesse » mais de reine. Du haut de ses 18 ans, elle avait reçu la couronne d’Asthar puis s’était d’un seul coup volatilisé. Les gens se demandaient les uns les autres à quelle reine ils devaient avoir à faire après le départ de la reine Rose Gauthier. Et cela effrayait Ambre. Car elle craignait de ne pas tenir sa place autant que sa mère. Celle-ci l’avait quitté trop vite. Et à part Goliath et Thomas, désormais, elle n’avait plus personne pour la guider sur sa voie. Elle seule devait créer son chemin. Ce qui n’était pas très facile lorsque l’on était une jeune reine avec un millier de responsabilité sur les épaules. Elle aurait pu abdiquer, c’est vrai. Mais en mémoire au siège de sa mère et au caractère déterminé de son père, elle refusa. Après tout, elle était fille d’anciens êtres puissants. Elle ne devait donc pas faillir à son devoir, contrairement à ce qu’elle aurait vraiment voulu faire si en avait le choix.

Quittant un comptoir qu’elle ne contempla que d’un œil, elle quitta la rue débordante de commerçants pour aller se poser sur un muret un peu plus loin. Elle se trouvait seule pour une fois, sans être accompagnée de Goliath. Bien qu’en réalité, celui-ci n’était jamais loin pour sa sécurité. La solitude de la jeune reine résultait de ses inquiétudes et angoisses pour sa vie de reine. Mais réfléchir seule et se parler à soi-même n’était pas vraiment la solution adéquate. Et rien qu’à penser à cela, Ambre eut subitement l’envie d’une présence réconfortante, n’importe laquelle…

Tarkïn poursuivait son apprentissage de cet étrange pouvoir. La création de passage entre les mondes. Son premier voyage sur cette étrange monde qu'était la terre l'avait rendu curieux, y avait-il d'autres mondes ? D'autres mondes peuplés de lycan ? Tel Abby Leto qui vivait sur ce monde qui n'était pas Métïa, lieu que Tarkïn pensait être le berceau de la race lycanthrope. Il retourna au centre de la clairière où il s'était installé la dernière fois et fit appel au pouvoir. Fermant ses yeux, la chaleur du jour succéda à la froideur de la nuit plusieurs fois en l'espace de quelques instants et soudain ce fût la chaleur qui l'emporta. Mais aussi le bruit.

Surpris, Tarkïn se releva rapidement, une main sur la garde de son katana. Il découvrit alors ce qui ressemblait à une ville d'humain. L'angoisse l'envahit. Il n'avait aucune confiance en les humains, ils étaient ceux qui avaient tués Grand Loup, de plus il était actuellement dans leur milieu, la ville et seul. De plus, lors de son apparition il n'était pas passé inaperçu, un groupe de badaud et curieux s'approchaient, se demandant quelle était la cause de cette brume argenté au milieu de la rue. Si ils découvraient ce qui ressemblait fortement à un guerrier, il y aurait plus de chance qu'ils paniquent plutôt qu'ils soit conciliant avec le lycan déboussolé. Prenant ses deux fourreau dans la bouche, Tarkïn se transforma alors en loup et usa de son pouvoir de téléportation.

La brume s'épaissit alors devant les curieux alors qu'une autre nappe de brume apparaissait plus loin et qu'un loup en sortait. Il avait un pelage gris-argenté, des yeux bleu et un étrange anneaux à l'oreille droite. Mais parmi tout ses détails insolite il y avait aussi le fait qu'il avait dans sa gueule deux fourreaux de sabre et katana. Une nouvelle brume apparue près de ce que Tarkïn ignorait être la Reine de cette ville, il disparût d'un saut dans le nuage scintillant alors qu'un autre apparaissait sur un toit proche.

Quelque chose attira l'attention de la jeune reine. Alors que ses pouvoirs restaient encore infimes comparaient à ceux que possédaient ses parents, elle pu tout demême ressentir une drôle d'énergie. Les yeux d'ambre roulèrent sur la rue d'où elle était venue. Elle cherchait ce qui dégageait cette énergie ou plus ce qui la produisait. Cependant, elle avait beau regarder autour d'elle, rien ne laissait de trace. Jusqu'à un indice.

Du brouillard, une sorte de brume ou de nuage apparut non loin d'elle. D'un oeil curieux, la jeune reine le fixa en se relevant subitement. Qu'était-ce ? Ambre en restait perplexe et méfiante. Rien à part elle ne l'avait ressenti. Elle y vu alors un animal, un loup y sortir. Elle cru d'abord voir ce bon Lothélia. Cependant, l'énergie que l'animal projettait se trouvait différente. De plus, la couleur de son pelage n'avait rien à voir. Ainsi, Ambre jugea se trouvait face à, ce qu'elle croyait être un magicien ou un sorcier. Peut-être un métamorphe ? Cela l'intriguait de plus en plus. Bientôt, un autre nuage fit son apparition sur un toit. Ambre le vit. Puis, le jeu la prit. Et si elle attirait l'atention de cet animal ? Peut-être que de la sorte, elle distinguerait qui il était vraiment. Créature mythique ou être magique ?

Ainsi, levant la main légèrement devant elle, Ambre s'amusa à démanteler les tuiles sous la position du nuage. De la sorte, le loup risquait de perdre l'équilibre et de chuter. Naturellement, elle pris soin d'amortir sa chute par la création d'une faible tornade qui l'accueillerait dans la délicatesse. Elle n'était pas meurtrière non plus. Juste joueuse.

Tarkïn avait trouvé refuge sur le toit d'une habitation mais son répit fût de courte durée. Alors qu'il s'apprêtait à se téléporter à nouveau, il entendit un bruit qu'il ne connaissait pas. Qui n'existait pas dans la nature. Celui de tuile qui glissent les unes sur les autres, se dérobant sous ses pieds. Trop tard pour le lycan, il n'avait pas réagit assez vite. Dans un glapissement il il glissa, tomba vers le sol de la rue, mais lentement et comme balloter. Ses yeux bleus purent voir sans difficultés les courbes inconstantes de la tornade créée par Ambre. Agitant ses pattes pour tenter de sortir de l'emprise de cet étrange pouvoir, Tarkïn ne pût se soustraire à l'influence du vent qu'une fois à terre.

Il fût posé en douceur, le pelage de son dos touchant en premier le sol. Il roula alors à terre pour se remettre sur quatre pattes. Il se rendit alors compte que son arme était tombée derrière lui lorsqu'il l'avait lâchée dans un mouvement de sursaut au moment de sa chute. Faisant dos au mur, Tarkïn se mit à grogner tout en montrant les crocs. Tant par peur que par réflexe. Si les humains devaient l'attaquer ils devraient si prendre à deux fois...

La jeune reine avait réussi son objectif du jeu. L'animal arriva sur le sol sans égratinures. Néanmoins, il n'avait pas vraiment l'air docile. Sans doute n'avait-il pas aimé la plaisanterie. Sans crainte, Ambre s'avança vers le loup. Mais elle prit soin de garder une certaine disctance entre elle et la bête. Après tout, elle ne savait pas vraiment à qui elle avait à faire en cet instant. Ambre savait que le discours possédait sa part de diplomatie et de conversation docile.

"Ne crains rien, je ne te ferais rien.
J'ignore si tu parles ou non mais autant que je commence.
Je suis désolée si cet incident t'a mis en colère.
Disons que tu m'intriguais, si je peux appeller les choses de cette façon."

Ambre, sur le coup, ne savait pas très bien par quoi commencer et comment orienter son discours. Elle jugea bon d'aller droit au but et de poser la question qui lui brûler les lèvres depuis l'apparition de ce loup.

"Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vu.
Présentes-toi à moi, j'aimerais savoir qui tu es."

Craignant de parler à un simple animal dépourvu de langage et de perdre son temps, Ambre ajouta dès lors :

"Fais moi un quelconque signe pour me montrer que tu me comprends.
N'aies aucune crainte de moi, je peux comprendre que tu te méfies.
Sache que si je te voulais du mal, il y aurait déjà longtemps que cela serait fait."

Effectivement, étant la souveraine, il ne lui aurait fallut qu'un claquement de doigt pour émettre ses voeux à la réalité. Mais Ambre préférait le pacifisme à la violence. Cela ne servait à rien de se taper les uns sur les autres.

"Fais moi un quelconque signe pour me montrer que tu me comprends. N'aies aucune crainte de moi, je peux comprendre que tu te méfies. Sache que si je te voulais du mal, il y aurait déjà longtemps que cela serait fait."

Le loup qu'était Tarkïn cessa lentement de grogner au fur et à mesure qu'il entendait les paroles de la jeune femme. Son regard bleu plongea dans les yeux vairons de la jeune demoiselle qui lui parlait. Il la décrivit de haut en bas. Elle était belle par rapport aux critères humains et semblait presque angélique mais ses yeux vairons, de couleurs si inattendues, modifiaient légèrement cette impression si l'on prenait le temps de l'observer. Quoi qu'il en soit, elle ne manifestait aucun signe d'agressivité. Les systèmes sociaux des humains et des loups étant différents, ils étaient parfois difficile de les comparer, mais là il semblait qu'elle fasse montre plus de respect et d'ouverture que ce à quoi c'était attendu le maître d'arme lycanthrope.

S'approchant pas à pas de Ambre, Tarkïn avançait, légèrement courbé, craintif. Lorsqu'il fût suffisamment près il tendit le museau vers la jeune fille et renifla. Les humains, afin de déceler aux mieux les humeurs de leurs semblables, se servent de leurs yeux et de leurs oreilles, analysant les expressions et les paroles. Mais dans le règne animal dépourvut d'un vrai système de communication parler, il est remplacer par l'odeur. Ambre ne sentait pas la colère ou l'agressivité. Tarkïn estima pouvoir lui faire confiance.

Le loup au pelage argenté s'assit, regardant Ambre tout en haletant, un peu à la manière d'un chien, avant que sa transformation en humain ne s'amorce. Peu après un jeune homme entièrement formé se tenait accroupi devant Ambre. Il portait les lambeaux d'une chemise sous une veste de cuir et ne portait pas de chaussures. Ses cheveux étaient mi-long, gris-blanc et ses yeux avaient quelque chose d'étranges mais leurs couleurs était le bleu.

"Je suis Tarkïn, le traqueur gris." Dit le lycanthrope, puis avec une sorte de sourire hésitant. "J'espère que ce signe est suffisant."

La jeune héritière avait tendu la main quand le loup tentait de la renifler, montrant de la sorte qu'elle se soumettait à son inspection. Ambre n'avait nulles craintes, elle savait très bien ce qu'elle faisait même si la maladresse avait souvent tendance à la prendre. Aux paroles de l'individu qui avait la place du loup, elle afficha un sourire à la fois amicale et rassurant. Ambre ne s'était pas trompée, cet animal avait bien quelque chose de particulier. Et pas n'importe quoi, il avait le don de métamorphose.

"Cela est suffisant.
Je suis enchantée de vous rencontrer traqueur Tarkïn.
Permettez-moi de me présenter également..."

Sur la fin de sa phrase, Ambre avait accompli une révérence. C'était une habitude... qui décidément ne partait pas et qu'elle répétait partout où elle allait.

"Je me nomme Ambre, Ambre Gauthier'Fallen, héritière du royaume d'Asthar.
Bien que mon titre soit élevé, je vous prierais de me nommer par mon simple prénom.
Je préfère que les nominations plus, comment dire, "attitrés" restent dans les domaine de mon palais.
De la sorte, j'affronte plus un monde réel plutôt qu'un univers fais de gens trop polis si vous voyez les choses comme je les perçois."

Ambre osa un léger soupir avant de reprendre.

"Qu'est-ce qui vous amène à Asthar Tarkïn ?
Serait-ce les marchands et troubadours qui vous attirent tant que ça ?"

"Qu'est-ce qui vous amène à Asthar Tarkïn ?
Serait-ce les marchands et troubadours qui vous attirent tant que ça ?"

Héritière ? Tarkïn n'était pas certains de la signification de ce mot. Soit c'était un titre, soit cela voulait dire qu'elle était la petite du chef de ce royaume, "Asthar". Voir peut-être même les deux. En tout cas, une chose était sur, elle ne pouvait et ne devait pas être traité comme n'importe quel autre membre de sa meute. Elle semblait d'ailleurs presque, regretter d'avoir ce rang. Les marques de respect l'agaçaient selon ses dires. Cela déboussolait le jeune lycan qui ne savait comme exprimer son respect pour un supérieur sans montrer les habituels marques de respect. Il baissa le regard tout en se grattant l'arrière du crâne avant de dire :

- Je suis euh... ravi de vous rencontrer Ambre. Pour répondre à votre question et bien je euh... Je suis un peu perdu en fait.

Puis obsrvant autour de lui comme si il cherchait quelque chose.

- Et qu'est-ce qu'un "trombadour" ?

Tarkïn était apparût d'un un monde plus proche de Métïa de la Terre mais cela ne l'empêchait pas d'être vraiment décaler. Rester seul avec sa meute dans les montagnes hivernales n'était peut-être pas la meilleure choses à faire pour comprendre le monde extérieur.

(désolée de l'attente, je fais deux choses en même temps xD)

A la question, Ambre ne pu s'empêcher un rire amicale. Apparement, cet individu ne venait pas de la ville, et il ne connaissait sûrement rien sur elle. Mais il n'y avait aucune honte là-dessus, Ambre en avait subitement conscience. Tarkïn devait être comme ses rôdeurs et ermites qui ne sortaient jamais de leur forêt, reculés de la civilisation urbaine. Beaucoup le faisait, que ce soit par rapport à la race ou le caractère de la personne. Ambre, elle, n'aurait jamais l'aubaine d'accomplir un tel acte. En tant que jeune reine, quitter son royaume serait une faute irréparable, laissant son peuple à la merci d'une anarchie libérale.

"Troubadours !
Ce sont les poètes de la région, des écrivains en herbe et metteur en scène.
Beaucoups se regroupent en petite meute pour composer leur oeuvre en pleine air.
De la sorte, ils attirent des gens pour leur prochain spectacle où ils réclament, naturellement, de quoi gagner leur vie."

Ambre repensaient à ceux qui habitaient son palais. Le poète-maître qui se chargeait des pièces de théatre pour sa majesté savait toujours comment faire pour qu'elle rit, pleure, s'émouvoit ou autre. Ce n'était pas pour rien, non plus, qu'elle l'avait choisis pour égailler son palais.

"Si vous le désirez, je peux m'arranger pour que vous puissiez assister à une représentation gratuite."

Elle regarda le ciel un instant.

"Le temps est clair... Il doit y avoir pas mal dans ces rues marchandes aujourd'hui.
Ils ne sortent jamais par mauvais temps, même si le vent est faible.
Ils ont tellement peur d'abimer leur voix qu'ils préfèrent sortir les jours de beaux temps."

Elle se mit à rire courtement puis reprit.

"Quel thème préférait vous Tarkïn ?"

"Quel thème préférez-vous Tarkïn ?"

Ce monde était assurément bien curieux pour le jeune loup. La première demoiselle de ce royaume lui expliquait à lui, parfait étranger à ses yeux ce qu'était un troubadour alors qu'il aurait aussi bien pût être un être maléfique ne cherchant que la mort et le sang. Mais elle semblait heureuse de cette discutions simple, et Tarkïn, de part sa nature qui le poussait plus à la bonté, ne souhaitait pas être le responsable du malheur de l'héritière d'un des royaumes de ce monde. Adressant un petit sourire à la princesse, Tarkïn répondit :

- Et bien cela dépends ce que vous entendez par thème. Mais si c'est comme je le pense, le thème de la prestation d'un euh... troubadour, alors je pense que je préférerait quelque chose de joyeux, à quoi bon être malheureux, le ciel et clair aujourd'hui, ce qui veut dire que cette nuit, la forêt sera claire et la chasse sera bonne, mieux vaut s'en réjouir.

A cette évocation de la chasse, les yeux de Tarkïn exprimèrent plus de tristesse qu'auparavant alors que son don de télépathie s'exprimait encore sans qu'il s'en rende compte, une image de sa meute en pleine chasse effleurant l'esprit des personnes douées de télépathie aux alentours.

"Alors j'ose penser qu'une scène de gaieté mêlée à l'humour vous satisfera, n'est-ce pas ?"

Ambre avait prononcé sa phrase dans un sourire. Néanmoins, elle parut curieuse quand Tarkïn évoqua le mot "chasse" ajouté au mot "nuit". Dès lors, la jeune reine songea à l'ancien loup qui remplaçait jadis l'homme grand devant elle. Réfléchissant dans un instant de silence, elle se mit à écarter la race de la méthamorphose pour Tarkïn. A voir son regard, il semblait bien plus proche de l'animal qu'il incarnait que ses sentiments humains.

"Êtes vous expert en chasse ?"

Cette question était une supercherie. Pas méchament mais juste pour voir si Tarkïn risquerait de dévoiler sa propre identité ou si il préférait être discret sur sa nature. Ambre n'allait le forcer à rien, ce n'était pas son genre. Elle analysait juste le caractère des gens par leur comportement, leur réprimande et leur façon d'agir.

"J'accompagne rarement les gens qui vont à la chasse.
Personnellement, je ne chasse pas.
Par contre, j'aime la nuit, surtout quand la lune est pleine et magnifiquement brillante"

Les yeux pétillants, elle le regardait.

"Vous aimez les pleines lunes ?"

[J'ai l'impression que sa deviens très amusant :p]

"Alors j'ose penser qu'une scène de gaieté mêlée à l'humour vous satisfera, n'est-ce pas ?"

-Euh...- Je vous fais confiance, allons voir la représentation qu'il vous plaira je suis sur que nous serons satisfait en euh... humour et gaieté.

Tarkïn n'avait pas vraiment compris le sens de la phrase d'Ambre. Son vocabulaire se développait au fur et à mesure qu'il côtoyait des personnes douées de paroles, mais une grande partie de ce qu'il savait dire tournait autour de son quotidien. Non pas que les loups ne soit pas joyeux ou dépourvut du sens de l'humour, c'est juste que non content de ne pas avoir du tout le même humour que les humains, les humeurs allant avec s'exprimaient avec des odeurs. Tarkïn avait donc dans son esprit une "odeur pour la gaieté" mais c'est juste qu'il ignorait qu'il existait des mots humains pour le traduire.

"Êtes vous expert en chasse ?"

Mais le traqueur gris n'eût pas à s'en soucier plus car l'héritière du royaume d'Asthar enchaîna directement sur une autre question. Dans l'esprit de Tarkïn, certaines liaisons, notamment celle permettant d'enchaîner plusieurs sujets de conversation à la fois, n'étaient pas tout à fait établies aussi avait-il du mal à suivre l'esprit de Ambre qui lui paraissait vive et intelligente. C'était probablement le cas naturellement, mais là le pauvre Tarkïn pourrait presque passer pour simple d'esprit.

"J'accompagne rarement les gens qui vont à la chasse.
Personnellement, je ne chasse pas.
Par contre, j'aime la nuit, surtout quand la lune est pleine et magnifiquement brillante"

Les yeux d'Ambre semblèrent pétiller à l'évocation de la Dame Lune, telle que l'appelait Tarkïn.

"Vous aimez les pleines lunes ?"

Tarkïn apprenait doucement mais surement, il pensait avoir compris le lien entre chaque question d'Ambre mais également comment répondre à celle dont il n'avait pas compris le lien. Si ce n'était pas le cas il passerai pour un peu idiot mais il était sur de lui, aussi, c'est avec un léger amusement qu'il répondit à la princesse du royaume :

- Je pratique effectivement la chasse mais ne suis pas un expert sans mes frères, voyez vous, les notres ne sont pas fait pour chasser seuls.

Tarkïn leva ensuite la tête vers le ciel, observant en coin le soleil éblouissant avant de plonger à nouveau son regard bleu dans celui vairon d'Ambre.

- Pour ce qui est de La Pleine Lune,

dit le lycan comme si il parlait de quelque chose de sacré,

- C'est celle qui nous éclaire la nuit lors de la chasse, elle nous guide et veille sur nous. Je crois que oui, je peux dire que j'aime les pleines Lune, Ambre Gauthier'Fallen.

Termina Tarkïn avec un léger sourire.

[C'est fais pour ^^ Déso de répondre seulement maintenant mais les week-ens je ne suis pas là xD]

Tarkïn paraissait avoir du mal pour répondre à le jeune reine sur les diverses thèmes que proposait cet art qu'était le théatre et la représentation d'acteurs doués sur scène. Ambre se disait sur cet instant qu'il ne serait pas déçu. Les gens de la ville possédait tout de même du talent caché. Ici, les poétes et troubatours se représentaient bien dans leur peau. Ils l'était des pieds à la tête, sans faillir à leur métier adorés. D'ailleurs, s'ils accomplissaient des scénettes dans la rue, c'était souvent pour s'extérioriser aux-même en même temps que de ramener du monde pour leur prochain spectacle sous clos.

"Je peux vous l'assurer, soyez sans crainte."

Quand Tarkïn évoqua le mot "frères" envers Ambre pour expliquer son thème de la chasse, celle-ci comprit aussitôt et devina sans soucis la véritable personnalité de cet homme face à elle. Il n'y avait aucun doute possible désormais. Ambre su que Tarkïn se trouvait être un être métamorphe qu'on appelait plus communément un "lyccan". Même après avoir découvert cette énigme, la jeune reine resta sereine et sage. Ambre avait déjà entendu parlé des lyccans, sans en avoir rencontré néanmoins. Et la présence ainsi que l'attitude de Tarkïn lui donna une totale confiance.

"Nous pouvons donc dire, ensemble, que la lune est l'astre la plus convoîtée pour nos yeux.
Autant me fait-elle rêver qu'elle vous aide pour vous déplacer.
Heureusement qu'elle soit présente pour nous."

L'oreille tendue, Ambre sembla percevoir des voix au loin. Elle tourna légèrement la tête pour poser son attention sur des paroles où chaque fin de phrases rimaient ensemble, presque comme une chanson. La jeune reine reconnu, dès lors, l'une des représentations données en ville. Quelle occasion idéale ! C'était l'aubaine pour présenter à Tarkïn ce qu'était le théâtre.

"Je pense que nos amis les troubadours ont déjà armés leur voix et leur pensées.
Allons les rejoindre, cela vous donnera un petit aperçu de leur talent pour la représentation théâtral."

Ambre invita le lyccan à la suivre et prit les devants en s'enfonçant dans les ruelles marchandes. Et dire que, plusieurs années auparavant, c'était ici que l'ancienne reine avait eu ,pour la première fois, la chance d'exposer ses peu de connaissances en théâtre face à un vampire. Que le monde était petit.

"Je pense que nos amis les troubadours ont déjà armés leur voix et leur pensées.
Allons les rejoindre, cela vous donnera un petit aperçu de leur talent pour la représentation théâtral."
Ambre commença à s'enfoncer dans la foule compacte d'Ashtar. Elle se dirigeait sans doute possible vers les voix des artistes de rue qui s'élevaient non loin de là. Tarkïn ramassa alors son arme derrière lui et la rattacha à sa ceinture avant de suivre Ambre. Il progressait aussi rapidement que possible, mais c'est environnement urbain l'effrayait toujours. Qu'il y ait autant de personne concentrée en un même endroit ne pouvait pas être bon ! Comment faisaient-ils pour chasser et ce nourrir avec autant de monde ?! C'était extrêmement oppressant, pour le lycan qui n'avait jamais connu la ville, de commencer directement dans une capitale.

Mais bientôt, Ambre et lui atteignirent une sorte de cercle, dont le centre semblait être des individus habillés de couleurs vives et équipées d'un grand nombre d'instrument de musique et accessoire de scène. Le loup-garou se mit alors à côté d'Ambre, attendant qu'il ce passe quelque chose.

[Désolé pour ce post un peu minable]

[pas de soucis]

La jeune reine avait haussé une sorte de capuche blanche sur sa tête, ne démontrant que son visage et quelques mèches de ses cheveux. Elle agissait de la sorte pour éviter de détourner les regards de la foule sur elle. Comme elle dirigeait Asthar et que ces derniers temps se trouvaient pénibles pour le règne de la jeune reine, Ambre préférait rester "caché" si on pouvait nommer les choses de la sorte.

Les gens discutaient déjà entre eux de la futur petite scénette qui allait se dérouler. Les rumeurs se transmettaient entre eux. Ils parlaient de quel thème il s'agissait, quel acteur allait entrer en scène, qui se trovait être le compositeur, où la suite se produirait,... Toutes des questions dans ce genre. Bientôt, les voix s'attenuèrent alors qu'entra, là devant tout ce monde en cercle, un étrange petit bonhomme habillé tout coloré et portant un grand chapeau haussé d'une plume bien touffue. Il tenait dans sa main une épée fine et longue, un peu comme les moustequaires. Bientôt, deux autres arrivèrent pour le surprendre. L'un d'eux parlait d'une voix haute avec un léger accent. Il débuta son discours. Et là, commença la pièce...

"La reine nous a confié une terrible mission, à nous les Moustiquaires du roi de Pique !"
"Encore..."
"Tartagnan, ne sois pas aussi gnangnan !"
"Je ne suis pas gnangnan, môssieur Ramamis. Je suis simplement lassé de tous ces combats."
"Tu ne vas pas nous abandonner ?"
"Mais non, Athoscar. Jamais trois sans quatre !"
"Jamais trois sans quatre ? Mais..."
TOUS LES TROIS : Mais où est donc Pornicar ?...

Un homme plus mince mais de même taille que les autres se mit à crier haut et fort.

"ME VOILA !"

Il était perché au-dessus d'une charette remplie de foin, gigotant son épée dans tous les sens et soulevant son chapeau pour saluer la foule avec des gestes maladroits. Ambre sourit légèrement. La pièce se poursuiva par la plongée de ce nouveau personnage dans la foule qui le rattrappa pour le poser sur le sol. Il déhambulla de la sorte entre les gens, donnant un peu coup de pointe sur les dos des hommes et offrant un baiser chaleureux aux dames présentes. Ambre ne fut pas épargnée, comme tous les gens du cercle.

Pièce de théatre " Les Moustiquaires du roi de Pique" de Ann Rocard

[Je note les références vu que c'est une pièce de théatre écrite]

Thomas, vêtu de sa robe de magicien, est déscendu dans les rues après avoir entendu un rapport de garde confirmant l'arrivée d'Ambre.
Mais ce garde signala aussi un certain incident qui a eu lieu avec un loup. Thomas s'empressa donc de venir sur les lieux avec des gardes royaux. Puis il tourna la tête ; il y avait tant de monde, il analysa les pensées et s'est trompé cinq fois de personne avant de s'approcher d'Ambre. Il posa sa main sur son épaule et lui murmura à l'oreille :

"Bouh, c'est la terrible sorcière des cavernes."

La sorcière des cavernes est une sorcière inventée pour faire peur aux enfants comme le croc-mitenne sur Terre.
Bref, il lui murmura donc doucement ces mots à l'oreille, il était si joyeux de la retrouver, Thomas savait qu'elle arriverait prochainement, il avait posté des gardes dans les quatres coins du pays pour signaler l'arriver de la reine et la voilà enfin, quelle bonheur... Si tout le monde pouvait être repéré si facilement... C'est ce qu'il se disait ; il pensait à Kiira, il l'avait perdu de vue depuis le début des hostilités, il ne savait même pas si elle était encore en vie. Mais il ne tardera pas à faire une visite surprise à sa citadelle pour y voir si elle y est.

[Désolé c'est un petit poste mais c'est le retour xD.]

Tarkïn observai avec le plus grand intérêt la scène qui se déroulait sous ses yeux. Les humains qui faisait le spectacle était habillés de façon étrange et portaient de fines lames que Tarkïn n'avait jamais vu. De son œil expert, il pût arriver à la conclusion que cette arme était faite pour la vitesse, les feintes, les esquives et les feintes, mais elle n'avait aucun intérêt pour parer une arme plus lourde qu'elle ou porter des coups de coté étant donner la quasi-absence de tranchant. Mais très rapidement, son attention fût attiré par l'un des personnage entrant qui parlait fort, probablement pour que toute la foule l'entende :

"La reine nous a confié une terrible mission, à nous les Moustiquaires du roi de Pique !"

Tarkïn continua ensuite d'observer la scène afin de comprendre le mécanisme de ce spectacle. Ambre avait parler de gaieté et d'humour, ils ne semblaient pas triste mais pas non plus spécialement joyeux. Ou peut-être les signes avaient échappés à l'attention de Tarkïn ? Oui c'était sans doute cela. Puis il arriva un quatrième personnage, perché sur une charrette, il faisait de grand geste désordonnés et aux yeux de Tarkïn, il n'était pas au mieux de sa santé mentale puisqu'il se jeta ensuite dans la foule qui, par chance, le rattrapa. Tarkïn observa ensuite l'acteur circuler entre les rangs, distribuant piques et baisers, jusqu'à ce qu'il arrive à lui. Lorsque ce dernier fît mine de pointer sa lame en direction de Tarkïn, celui-ci,par pur réflexe, fit un pas un arrière. Puis portant la main droite sur la garde de sa lame, il émit un grondement sourd jusqu'à ce que l'acteur s'éloigne d'un pas rapide vers la scène en chuchotant des excuses.

Puis se tournant à nouveau vers la scène, Tarkïn aperçut un mouvement du coin de l'œil, un son, une nouvelle odeur.

"Bouh, c'est la terrible sorcière des cavernes."

La main de Tarkïn retourna sur la garde de sa lame. La silouhette s'adressait à Ambre, si c'était réellement une sorcière, le Lycan ne saurait laisser une Reine se faire aggresser sous ses yeux.

Qu'il était naïf ce Tarkïn.

Les yeux de la jeune reine restait accrochés sur les acteurs de la pièce. Elle semblait vivre les mêmes moments qu'eux et s'intégrer dans leur peau. Pas pour prendre leur place ou encore devenir actrice plus tard, mais tout simplement pour ressentir ce qu'ils ressentaient tous à cet instant présent. Elle ressentait de la joie et de la gaieté, des instants de "liberté" comme les poètes les nommaient.

Bientôt, une main vint glisser sur son épaule après que la quatrième troubadours aie rejoins le trio de moustiquaires. Des mots vinrent glisser dans les oreilles d'Ambre qui reconnu aussitôt la voix. Elle se retourna et posa un doigt délica sur les lèvres de Thomas, en même temps qu'un sur les siennes. Ambre désirait rester discrète aux yeux de son peuple, pour le moment du moins. Quand elle le jugerait bon, elle se démontrerait sans honte ni peur. Mais pour le moment, elle devait se faire aussi petite que possible. Lorsqu'elle vu le geste de Tarkïn, elle voulu presque rire et lui fit un signe affectueux pour qu'il se stoppe. Elle le comprenait bien. Il avait eu la même attitude envers elle lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois.

Les acteurs se trouvaient tous les quatre sur la petite estrade qu'ils avaient aménagés. Ils imitaient leur "voyage" d'un endroit à autre en montant sur des balais qui représentaient leurs valeureux destriers. Une femme les avait rejoins, les aidant dans leur enquête. Ambre ne s'en sentait pas lassée par cette pièce mais elle savait que le mutisme de Thomas ne saurait être permanant. Il devait être plus qu'heureux de la revoir, voulant lui poser mille et une question. Elle aussi d'ailleurs et c'est pour cela qu'elle jugea mieux de se retirer pour parler entre eux.

Elle demanda à Thomas de quitter cette foule pour se sentir plus en "tête en tête". La jeune reine fit demi-tour et se dirigea vers Tarkïn, passant près de lui en le frôlant presque comme une voleuse cherchant à lui prendre une bourse. Sur ce, Ambre lui murmura :

"Tu peux nous rejoindre si tu le désires."

Elle dessina un radieux sourire puis s'éloigna. Ambre poursuivit jusqu'au détour d'une rue où elle attendit les garçons.

Thomas ne remarqua pas vraiment la présence du Lycan, enfin si, mais n’y prêta guère d’importance. IL avait seulement remarqué qu’il paraissait si perdu, on aurait dit un vrai chien de berger en pleine ville. Il vit cependant sa lame et sa main posée dessus. De toute façon, Thomas pourrait si facilement le désarmer, et puis, il y avait une multitude de gardes dans les alentours…

Puis Ambre se retourna en lui posant ses doux doigts fin et frais sur sa bouche, sa faisais vraiment longtemps qu’ils ne s’étaient plus revus. Il avait envie de lui sauter dans les bras… Mais comme le fit signaler la douce Reine, ils étaient dans la foule, déjà que Thomas ne passait pas inaperçu, il ne fallait en aucun cas attirer plus l’attention. Ambre, après avoir avertis l’homme étrange, se dirigea vers une intersection. Thomas la suivie aussi tôt. Une fois face à face, Thomas regarda le lycan, puis rapporta son regard sur Ambre.

« Alors ? Tout s’est bien passé ? Tu sais… Ici, beaucoup on lancé des rumeurs sur toi, sur moi. Certains disaient que je t’avais assassiné… »

Puis Thomas baissa son regard. Il afficha un sourire et se remit à regarder la belle Ambre.

« Je suis si content ! J’avais peur que tu ne sois plus en vie ! Tu sais, beaucoup sont morts ou disparus… Je m’inquiétais, et le pire, c’est que je ne pouvais le dire à personne… J’ai eu beau te faire suivre, demander aux gardes de la région s’il ne t’avait pas vu, j’ai eu si peur… »

Puis sans lui laisser répondre ou autre il pris Ambre dans ses bras.

[Désolé pour ces Rps courts... Mais j'ai du mal à les rallonger même si j'ai l'aspiration xD.]

Du coin de l'œil, Tarkïn observait. Ambre agissait avec une certaine complicité avec "la sorcière", le lycan supposa donc qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter mais le lycanthrope était d'un naturel méfiant vis-à-vis des humains. Bien que sa rencontre avec Ambre prouve que ceux qui sont en apparence humains ne sont pas tous retords et mauvais, il n'avait aucune confiance en l'ensemble de ce peuple dont faisaient partit ceux qui avaient tué Grand Loup. Sa main droite lâchât la garde de son katana mais sa main gauche vînt se placer sur le fourreau. Il y avait de nombreuses façons de dégainer un katana, certaines étant juste plus difficile à effectuée que d'autre.

"Tu peux nous rejoindre si tu le désires."

« Alors ? Tout s’est bien passé ? Tu sais… Ici, beaucoup on lancé des rumeurs sur toi, sur moi. Certains disaient que je t’avais assassiné… »

Cette phrase interloqua légèrement le jeune loup. Ces deux là ce connaissait, cela ne faisait plus de doute, mais ils semblaient en plus être suffisamment connus pour être au cœur de rumeurs, même si ce ne sont pas forcément des rumeurs agréables.

« Je suis si content ! J’avais peur que tu ne sois plus en vie ! Tu sais, beaucoup sont morts ou disparus… Je m’inquiétais, et le pire, c’est que je ne pouvais le dire à personne… J’ai eu beau te faire suivre, demander aux gardes de la région s’il ne t’avait pas vu, j’ai eu si peur… »

Mais quel était ce passé commun qu'ils partageaient ? Non seulement ils étaient au moins amis et célèbres mais en plus ils semblaient avoir vécu quelque chose d'assez peu commun ensemble. Ce qui expliquerait la complicité qu'exprimait Ambre à l'égard de "la sorcière". Tarkïn lâcha la garde de son arme, si Ambre lui faisait confiance et qu'il avait confiance en Ambre, il n'avait aucune raison de ne pas avoir confiance en lui.

Les amis de mes amis sont mes amis comme dit le dicton. Le seul problème que rencontrait Tarkïn, c'était que l'inconnu l'ignorait. Cela ne le dérangeait pas vraiment, n'étant pas assez infantile pour se vexer de cela, mais cela le troublait un peu, depuis qu'il était devenu un lycan, toutes les personnes qu'il avait rencontré lui avait adresser un signe de salutation et s'était présentés, même si ce n'était qu'un signe de tête et quelques mots. Peut-être une coutume du peuple de l'inconnu.

Dans le doute, Tarkïn préféra garder le silence tout en observant l'étreinte. Ne comprenant pas pourquoi l'inconnu partageait sa chaleur corporelle, il ne faisait pas froid.

[J'avance en attendant Kelen xD]

Ambre était d'un silence et d'un calme remarquable. Elle laissait Thomas s'exprimer jusqu'au bout, comme si elle attendait que le mutisme le frappe d'un coup pour pouvoir parler sans que personne l'interrompe. Même le geste du magicien ne la fit pas répondre. Ses lèvres semblaient sceller. Et quand elle vu Tarkïn du coin de l'oeil, là, elle sourit.

"Thomas, je te présente Tarkïn.
Nous nous sommes rencontré pas plus tard que cette journée.
Tarkïn, voici Thomas."

Elle fit les présentations sans préciser qui était l'un et l'autre entre eux. De la sorte, s'ils voulaient faire plus umble connaissance, ce serait entre eux deux et sans l'intermédiaire de quelqu'un. Après tout, on ne connaissait mieux une personne qu'en l'interrogeant soi-même. Ambre revint subitement sur Thomas en soupirant joyeusement, presque en riant.

"Tu te fais toujours du mauvais sang pour rien.
Tu vois, je suis entière.
Et puis Goliath était avec moi, je ne risquais donc rien."

Ambre changea vivement de sujet en regardant alternatvement Thomas et Tarkïn.

"Je pense inviter notre nouvel ami au palais lors d'une représentation théatrale.
Tarkïn n'a jamais vu de pièces et les lui faire découvrir sera une magnifique idée.
Peut-être pourrait-il également partager un repas.
Qu'en penses-tu ?"

Une fois l’étreinte terminée, Thomas se retourna et remarqua l’homme, un certain Tarkïn apparemment. Il se retourna donc et lui montra sa main.

« Bonjour jeune lycan, c’est cela ? Dites-moi si je me trompe. Je suis Thomas Délan, un grand ami de la petite que tu vois devant toi. »

Puis Ambre fit une réflexion, Thomas la regarda du coin de l’œil.

« Ma chère Ambre, je ne sais pas si tu te souviens des circonstances actuelles, mais les relations sont tendues. Encore heureux que tu sois revenue entière, sinon qu’aurais-je fais sans toi ? »

La reine changea de sujet et parla de théâtre. Le théâtre… Ici c’était un des seuls moyens de divertissement, Thomas aimerait bien installer une télé dans le coin pour que le peuple connaisse d’autres cultures sans trop se déplacer. Mais bon, le théâtre à Asthar est bien et si un invité veut voir une pièce, qu’il soit ainsi… Puis cela fait longtemps que Thomas n’a plus vu de bonne pièce de théâtre.

« Qu’il en soit ainsi alors ! Allons voir une pièce au château dès maintenant si notre invité le veut. »

"Je pense inviter notre nouvel ami au palais lors d'une représentation théâtrale.[...] Qu'en penses-tu ?"

Tarkïn avait compris qu'il était ce fameux invité mais il n'aurait pas penser que Ambre aurait demander l'avis de son ami. Même si cela pouvait paraître logique qu'elle préfère demander l'avis de son ami, peut-être afin de ne pas le contrarier, Tarkïn avait du mal à comprendre. Elle était la chef de la cité, l'étranger entrait sur le territoire de sa meute elle décidait. Le système social était différent de celui des humains et la compréhension de Tarkïn imparfaite. Des lacunes qu'il lui faudrait rapidement comblée afin de s'adapter à cette nouvelle vie qu'était la sienne.« Bonjour jeune lycan, c’est
cela ? Dites-moi si je me trompe. Je suis Thomas Délan, un grand ami de
la petite que tu vois devant toi. »

Tarkïn pencha la tête sur la droite, à la manière d'un animal, observant d'abord la main de Thomas, puis plongeant son regard bleu dans celui du magicien. D'abord, il ne comprenait pas vraiment ce geste qu'il avait mais encore plus, il se disait que Thomas Délan n'était pas si grand... Puis comprenant finalement que ce devait être un signe de salutation, Tarkïn l'imita avec une légère hésitation, tendant lui aussi ça main mais sans pour autant empoigner celle de Thomas.

"Bonjour Thomas Délan, je suis Tarkïn chef de la meute des Brumes d'Argent et je suis bien un lycan."

« Qu’il en soit ainsi alors ! Allons voir une pièce au château dès maintenant si notre invité le veut. »

"Nous allons visiter une pièce du chateau ?" Demanda Tarkïn, se tournant successivement vers Thomas puis Ambre. "Je croyais que nous devions voir du théâtre joyeux."

Le pauvre Tarkïn était légèrement perdu.

La jeune reine roula des yeux vers le plafond avec un grand sourire amusé présent. Il ne se moquait pas de Tarkïn, il le trouvait plutôt amusant. Elle devrait sans doute, désormais, réfléchir à deux fois avant d'employer des mots pour que le lyccan puisse les comprendre sans être perdu. Ainsi, elle prit un moment, non ennuyée, pour expliquer correctement la situation à Tarkïn.

"Une représentation du théatre est aussi appelé une "pièce de théatre".
Une pièce de théatre est une histoire jouée par plusieurs acteurs, comme nous l'avons vu tout à l'heure.
Elle a un début et une fin, une introduction et une conclusion.
Au palais, comme je vous l'avez expliqué, plusieurs pièces sont joués.
Cela nous évite de nous déplacer en ville."

Ambre aimait expliquer les choses. Sa mère avait tellement pris de son temps pour lui raconter le monde et les choses qu'elle savait qu'elle avait comme transmis ce geste à sa fille. De plus, elle avait était professeur de magie alors, qui pouvait mieux enseigné qu'une fille d'enseignante.

La jeune reine revint vers Thomas pour résumer en une phrase la situation.

"Tarkïn est un habitué de la forêt et connait peu la ville."

Elle poursuit en changeant de sujets.

"Tu me dis que les tensions sont tendues ?
L'endroit est sans doute mal choisi ainsi que le moment... mais, j'aimerais que tu me parles de l'actualité le plus tôt possible quand cela t'arrangera.
Je sais que j'ai beaucoup de retard à rattrapper.
Et je dois le faire absoluement, pour le bien du peuple et son bon déroulement."

Suite aux mots du lycans, Thomas aurait pu tomber comme dans ces mangas, mais ce ne fut pas le cas… Il rigola juste intérieurement, amusé de la naïveté de ce jeune homme, qui était sans doute un peu plus âgé que Thomas. Ambre expliqua rapidement les points que le loup maudit n’avait pas compris et avertit Thomas que ce nouveau venu était peu habitué à la civilisation. Et suite à une des réflexions d’Ambre disant qu’on évite de ce déplacer en ville, Thomas ne put de s’empêcher d’ajouter quelques mots tout en affichant un sourire :

« Et oui, nous sommes de gros flemmards. Un jour on sera gros et on se fera tout apporter «

Puis Thomas rit ; c’était en quelques sortes une blague, mais seul Thomas pouvait la comprendre à moins que ses deux interlocuteurs soient déjà allés sur Terre et découvert la réputation de l’Amérique.
Ambre revient tout d’un coup sérieuse en parlant de ce qui se passait en ce moment.

« Oui, elles le sont, à vrai dire, il y a eu des morts… Je t’expliquerais ceci plus tard, quand on sera seul, de plus, on vient tout juste de ré-ouvrir les routes commerciales donc le pays a eu quelques ruptures de stocks, mais je t’expliquerai tout ceci en détail. »

Thomas se retourna d’un seul coup, il avait cru voir quelqu’un les regarder. C’est vrai qu’il ne faudrait pas trop tarder ici, les gens vont remarquer la présence de la Reine…

[Je laisse une fin comme ça pour pouvoir faire intervenir un peu d’action si vous le souhaitez.]

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