Visite.....Diplomatique ?

Éblouissant, magnifique, grandiose,.... rien ne manquait pour décrire le palais royal des Gauthier mais aux yeux de Damien ce n'était rien d'autre qu'un édifice de plus dans le paysage et qui gâchait la vue vers l'horizon lointain. Il y avait pas a dire sa foret natale lui manquait mais il avait fait tout ce chemin pour une bonne raison, il venait en tant qu'ambassadeur dans le royaume pour essayer que les relations en vers la Meute soit un peu plus chaleureuse.
Il avait bien vu que les gens de la capitale l'évitait, ils avaient tous croiser son regarde jaune fauve, preuve de son appartenance aux Enfants de la Lune.
Mais sa plus grand surprise fut à l'entrée du palais.

Comment ça je ne peux pas entrer ?

Exactement ! Le palais n'a pas besoin de saltimbanque aujourd'hui, allez le gueux hors de ma vu ! Fut la réponse d'un garde aussi gracieux qu'une porte de prison

Damien sentit la colère monter en lui, mais il respira un grand coup et se calma.
Bon d'accord il était pas habillé par un grand couturier mais quand même il avait fait un effort en vu de cette visite.

Je suis Damien Ohn, Diplomate, je viens voire son Altesse ainsi que la Chambre

C'est ça ! Et moi je suis la princesse de l'empire Méridien ! Dégage de la ou tu va le regretter !

Damien fit demi tour les poings serrés, mais il avait pas dit son dernier mot. Le lycan partit du champ de vision des gardes, puis se faufila près des murs du palais, si la méthode normal marchait pas il restait la méthode Damien !
Le garou fit pousser ses griffes de lycans et commença à grimper le mur du palais avec aisance, mais pria pour que aucun garde ne pense a lever la tête à ce moment là, ou la baisse comme le garde qui allait bientôt le faire depuis une des tour du château et voir un hurluberlu sur le mur du palais.
Damien accéléra, car un peu plus haut se trouvait une fenêtre ouverte allait lui apporter le salut. Une fois glisser dans la pièce par la fenêtre, le lycan incanta une magie de la terre pour que le mur soit de nouveau lisse et sans aucune marque de ses griffes. Damien se permit un petit sourire.

Pas très catholique mais je suis dans le château c'est déjà ça, bon passons à la s......

Damien n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il vit qu'il était dans une chambre et que les bruit de pas qu'il venait d'entendre se dirigeait....dans la chambre où il était.
Regardant à droite et à gauche le lycan plongea dans la première cachette qu'il trouva......sous l'énorme lit a baldaquin.

Le soleil ne resplendissait pas tellement dans le ciel. Néanmoins, les fleurs s'ouvrirent les unes après les autres. Et celles trop timides pour se montrer à la lueur du jour furent aidées d'une main fine aux ongles brillants et bien taillés.

La prêtresse se trouvait présente au sein du palais royale. Ses entrées n'étaient jamais refusées, que du contraire. Si ces communications avec l'au-delà pouvaient permettre aux soucis d'Astar de se reposaient et à ses habitants de trouver la paix, elle ne pouvait être que la bienvenue. Mais le temps finissaient par l'ennuyer. En effet, elle n'avait rien reçu comme présage depuis plusieurs jours. C'était une bonne nouveau, certes. Mais pour Rosale'en, cela l'ennuyait car elle restait seule et se devait de se noyer à travers la population pour converser. Mais comment ses êtres, ses "humains" faisaient-ils pour mélanger toutes ses émotions ? Pleures et joie, peur et rires, chagrin et désespoir,... Elle qui ne ressentait que très rarement ses sentiments ne les comprenaient pas. Quand l'ouverture vers leurs âmes se déclarerait-il ? Quand pourrait-elle percer les secrets de la solidarité, la fidélité ou encore le pardon ? D'un coup de main volante, elle réveilla un rosier qui se découvrit orange au lieu de porter la même couleur du ciel libre de nuages. Néanmoins, il sentait la fraîcheur. Tournant les talons et quittant le jardin, Rosale'en rentra d'un pas élégant dans l'immense édifice qu'était la palais d'Asthar.

Rosale'en n'avait connu que l'âme d'une des reines de ce royaume. Quand à la deuxième, mère de la première, elle ne la connaissait que de nom et de réputation. Une magicienne blanche qui s'était vouée à son peuple jusqu'à mourir pour lui. Un concept de fidélité inconnu à Rosale'en. Ses pas la menèrent aux étages supérieurs. Elle déambula dans les couloirs, ses yeux rivés sur les diverses peintures accrochées, mélange d'art abstrait et de visages ayant vécus jadis. C'est alors qu'elle s'arrêta subitement, un vent léger faisant voler ses chevaux d'argent. Une voix, ou plutôt un murmure, se glissa dans son oreille.

"La porte... la porte... derrière... la porte..."

Les yeux de l'aulidite roulèrent vers sa gauche. Une porte simple, faite de bois et gravées de divers traits. Cette porte ? Qu'avait-elle de spécifique ? Les esprits y cachaient-ils quelque chose ? Elle avança, tourna la poignée et... l'ouvrit. Rien de spécial à sa vue, une chambre comme une autre. Si ce n'était... la fenêtre ouverte. Le courant d'air, il venait certainement de là. Elle soupira.

"Je vais la fermer."

Difficile de comprendre ses esprits, ses mots qui s'échappent dans le vide et que l'on est la seule à enttendre. Il y aurait de quoi se croire folle. La fenêtre se ferma doucement, laissant un cliquetis s'échapper à sa fermeture. Elle se dirigea ensuite vers la sortie à s'apprêta à quitter les lieux jusqu'à... ressentir non plus un courant d'air mais une présence. Et matérielle, ce qui l'inquiéta. L'ennui, c'est qu'elle ne pouvait la situer dans la pièce. Etrange que de ressentir un esprit dans un corps alors que le corps... n'était pas à vue. Un bras derrière son dos, sa main saisissant la poignée, son bras poussant la porte, sa main la fermant. Rosale'en attendit paisiblement que l'individu des lieux ou l'intrus se montre de lui-même. De la patience, elle en avait. Qu'en était-il de l'étrange personnage ?

C'est pas vrai, dans quel pétrin je me suis encore retrouvé moi ! Pensa furieusement Damien en entendant les bruit de pas traverser la porte. Son ouïe plus que développé pouvait très bien savoir où se trouvait la personne qui était dans la pièce.
Elle marchait vers la fenêtre, bien. Elle fermait la fenêtre, très bien ! Elle faisait demi tour pour sortir, SUBLIME !! Elle fermait la porte tout en restant dans la pièce, ET MISÈRE !!!
Le lycan était à présent dans de beau draps, mais pourquoi la personne restait donc là juste devant la porte ? D'après se qu'avait pu vite analyser Damien cela ne semblait pas être la chambre de la personne sinon elle resterait pas là a attendre.

A attendre ? Damien venait d'avoir une terrible pensée ! Cette personne avait sans doute sentit sa présence, quel idiot dans la précipitation le lycan avait oublier de s'entourer d'une barrière de magie blanche pour effacer sa présence le temps de l'infiltration. Erreur fatale dans un lieu ou majorité de la population était des adepte de la magie se qui incluait donc une majorité de gens capable de détecté la magie et les présence de vie.

Damien réfléchit à la vitesse de la lumière, que faire ?
Il pouvait toujours se transformer en loup ? Non c'était stupide, la présence vitale d'un animal était différente d'un lycan.
Utiliser la magie ? Non plus, trop risqué si utilisait trop de flux il risquait d'alerter tout le château et de s'épuiser pour rien qui plus est.
Il ne restait plus que une solution, sortir de cette cachette de pacotille et espérer de ne pas finir dans une geôle quelconque.

Damien sortit de sa cachette, l'air de rien et se retrouva donc face à Rosale'en. Damien fut légèrement surpris de voir les oreilles de l'aulidite mais il semblait par contre intrigué et non effrayé. Il fallait dire que des gens comme Rosa sont plus que..rare.
Mais bientôt Damien fut gêné car il se rappela que c'était lui qu'on venait de prendre la main dans le sac.

Vous appelez la garde gente Dame ? Ou je me rend moi même au geôle ?

Damien fit un peu d'humour histoire de détendre un peu l'atmosphère, mais pour lui sa sentait le sapin comme on disait dans ce genre de situation.

Rosale'en resta là sans bouger. La présence qu'elle ressentait... c'était comme un parfum que l'on pouvait humer sans savoir d'où il venait. La fleur se cachait, se camoufler. Et patiente, Rosale'en attendait qu'elle se découvre d'elle-même. Puis, vint la rencontre...

L'aulidite pencha légèrement la tête sur le côté. Quel drôle de personnage avait-elle là. Il n'avait rien d'apprenti magicien ou de sorcier. Elle ne ressentait aucun mana de ce genre en lui. Des murmures revinrent, doux à ses oreilles qui frémirent à leur écoute. Un lyccan ? Pourtant il n'avait rien de "loup". Pouvait-il contrôler sa métamorphose dès lors ? Il devait être très mâture et puissant.

Vous appelez la garde gente Dame ? Ou je me rend moi même au geôle ?

Rosale'en aurait ri... si seulement son sourire connaissait davantage que le sentiment de joie simple. Son discours présentait qu'il n'était pas chez lui en ces lieux. Voir, qu'il devait être un criminèle pour parler de "geôle". Heureusement pour lui, le palais n'avait plus sa politique d'antant.

Les donjons ne sont pas accessibles. Ils sont fermés depuis quelques décennies déjà. Les briguants sont aujourd'hui condamnés à... un quelconque exile spirituel dont il serait plus compliqué de vous en parlez que de vous en faire goutez la saveur."

Elle marcha vers la fenêtre, frôlant la bête humaine comme si elle n'existait dans son champ de vision. Elle ne l'avait même pas regardé en parlant. Ses yeux vitreux ne pouvaient distinguer autre chose que des vagues d'énergies et de couleurs difformes. La fenêtre s'ouvrit et elle fit volte-face.

Une question. Quelle est la raison de votre intrusion en ces lieux ? Je suis moi-même aulidte donc ne songeait pas un instant échapper à toute personne que vous croiserez. Cela serait folie.

Elle s'approcha du lit et s'assit.

Moi-même, je n'ai aucune raison de vous garder ici ou "d'appeler la garde". Chaque personne a la droit de poser pied à terre, qu'importe à qui elle appartient.

Rosale'en regardait devant elle, comme toujours. Ses yeux restaient mi-clos, ne s'ouvrant pleinement que pour signifier l'étonnement ou l'intrigue. Ici, elle était sereine et calme. Elle savait au fond d'elle que cet intrus ne voudrait aucun mal. Peut-être avait-il besoin d'une aide quelconque ?

Moi-même, je n'ai aucune raison de vous garder ici ou "d'appeler la garde". Chaque personne a la droit de poser pied à terre, qu'importe à qui elle appartient.

Damien ne put s'empêcher de sourire à cette phrase, il avait devant lui une idéaliste. Si elle avait été là quand les gardes lui ont "gentillement" dis qu'il avait rien à faire la car ils avaient vu que c'était un lycan, elle ne tiendrait pas ce discours.

Enfin Damien soupira et alla s'assoir sur le rebord de la fenêtre, il ne tentais nullement d'essayer de s'enfuir, la personne qui était devant lui semblait amicale chose rare dans le royaume pensa t il.

Damien regarda la jeune femme en face de lui et avait vite compris que cette dernière était aveugle, chose que Damien trouvait dommage. Un être vivant incapable de revoir la lumière du soleil quelle terrible punition.

Puis arriva la question piège pour Damien, pourquoi il était ici ! Mentir ne serrait qu'une perte de temps songea t il, il venait déjà de se faire prendre, donc le lycan décida de dire la vérité.

C'est fort simple je venais ici pour rencontrer la Chambre, je suis diplomate.
Si se que vous aviez dis plus haut était vrai, les gardes m'aurait laissé passé, mais cela ne fut pas le cas, il m'ont renvoyer comme un malpropre.
Il semblerait que la peur et la haine du Loup soit encore forte ici.

[HPR : désolée du temps mis, y a le resto qui m'a coupé xD]

Les yeux de l'aulidites se fermèrent un instant. Elle avait appris l'histoire d'Asthar, des guerres de jadis, des frayeurs idiotes de chacun, des légendes et mythes. Une ancienne lui revint en mémoire : la malédiction.

La royauté d'aujourd'hui n'est plus tellement celle d'autrefois.
Les rois et les reines n'ont plus la sagesse qui faisaient d'eux des patriarches respectés.
Les gardes dites-vous ?
Ce ne sont que des humains perdus dont l'esprit est empoisonné par une éducation scrupuleuse.

Elle se releva doucement, ses oreilles frémirent. La chambre... Il y était non ? Ah cet humour humanoïde bizarre... Pourquoi rire ? Qu'était-ce la drôlerie ? Cela ne lui venait même pas à l'esprit.

Le Sénat est occupé pour le moment.
Ils doivent débattre des soucis d'Asthar.
Ce ne sont pas des choses importantes, mais ils ont constamment cette crainte de faillir...
Ils mélangent leurs priorités.

Elle tourna sa tête vers lui, comme si elle avait découvert avec exactitude sa position dans la pièce. Son odeur répartit via le vent venant de la fenêtre... Et puis, il faisait obstacle à la brise de la journée. Cela ne pouvait que se ressentir.

Si vous le désirez, je peux me porter messagère.
Dès qu'il sera libre, je vous le ferais savoir aussitôt.
Les murs ont des oreilles comme des langues.
Bien que j'ignore pour combien de temps ils sont enfermés...
Êtes-vous pressés ?

Le temps est devenu un objet de luxe gente Dame.
Nous nous remettons difficilement du cataclysme que nous ont infligé les Calamités.
La Meute des Lycans n'a put survivre que grâce à son amitié avec les Enfants.

Damien regarda le ciel au dehors et poussa un léger soupir, la soleil était encore bien haut. Il aurait a cet instant aimé sentir au dessus les astre de feu, les étoiles qui était pour lui des amis qui venait lui chuchoter les secrets de l'avenir et lui porter conseil sur ses choix.
Mais le lycan détourna les yeux, et reporta son attention sur son interlocutrice.

Vous dites que le sénat s'occupe des problèmes d'Asthar ?
Hé bien il semblerait que ça ne soit pas aujourd'hui que je pourais les voire.
Et non gente Dame, aucun message ne peut être passer, si vous vouliez protéger les vôtres, aimeriez vous qu'on vous demande de laisser un message ?
.....
Enfin je crois que je vais profiter pour visiter le palais plutôt, je ne pense pas que le Sénat ne m'écouterais, la réaction des gardes en est la preuve.
Pour juger les idéologies d'un roi regarde comment te traite son peuple.
Depuis que je suis arriver, je n'ai vu que mepris dans les attitudes des gens.
A par vous gente Dame je dois vous en remercier.

"Le temps est en effet un élément très précieux et délicat qu'il ne faut pas méprisé.
Néanmoins, personne ne peut le contrôler totalement, ni mêmes les aulidites ou soudalites experts en la matière.
Ils peuvent s'en vanter, si cela leur plait, mais pas l'affirmer avec exactitude."

Rosale'en vit voltiger sa main dans l'air. La fenêtre, obéissante, se referma avec douceur. Les quelques plis sur le lit disparurent à leur tour. Quand aux odeurs, poils traînants et autres indices qui auraient pu succiter aux sens d'un apprenti farouche une quelconque intrusion, rien ne fut laisser.

"Asthar a également du mal à joindre les debouts depuis le décès de son défunt roi.
Son peuple s'en fait ressentir, vous l'avez remarqué à vous entendre.
Le Sénat gouverne mais ne peut offrir de bons sentiments que les gens attendent d'un suzerain.

Elle s'avança vers la porte et l'ouvrit. Elle invita le lyccan à le suivre. A ses côtés, il ne risquait pas une expulsion direct. Car tous les êtres vivant dans la capitale connaissaient l'innocence et l'étrangeté de l'aulidites aux grandes oreilles et aux yeux vitreux.

"Bien que je sois ici, je ne réside pas au palais.
Mais l'accès m'y est autorisé.
Aussi, voulez-vous être mon hôte ?
Dans ces circonstances, vous aurez la possibilité de vous rendre où bon vous semble en ces lieux sous mon autorisation.
Sachez cependant qu'elle peut être remise à joue par d'autres aristocrates."

Elle prit les devants, ses longs chevaux argentés volants comme de légères feuilles d'automne face à la brise fraîche de l'hiver. Elle était aveugle mais pouvait s'orienter avec facilité. En réalité, elles distinguait les formes et contours via des sources de couleurs. Quand au reste, elle en était totalement insensible.

Le Sénat vous écoutera, il en sera obligé.
Ils risqueraient des conflits entre races et je pense que cette idée nuirait au peuple autant qu'à eux-mêmes.
Mais parlez-moi un peu de ses... Enfants.
Je n'ai plus eu la chance d'en rencontrer depuis peu bien que j'ai appris leur culture à travers certaines langues et des ouvrages qui en font référence.

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