Rendez-vous avec la souffrance[PV Henry].

Slym était enfant. Il était enfant et par dessus tout.. Humain. Il maniait une épée de bois contre son père, silhouette sans visage, à la démarche et la lourde carrure d'un paysan. Il était dans son village, au creux de cette jolie vallée boisée, où les troupeaux paissaient tranquillement. Le petit Slym aux cheveux noirs s'écarta de son père et courut rapidement jusqu'à un troupeau de moutons, occupés à brouter l'herbe du champs. Leurs petits corps maigres étaient excités en permanence, et de vagues bêlements s'élevaient du groupe... Soudain, l'enfant leva son arme et l'abbatit sur la tête d'un animal...

Le vampire se réveilla. Il était dans la chambre d'hôtel qu'il avait loué pour une dizaine de nuits, dans ce bar qu'il n'aimait pas spécialement. Pourtant il répondait à ses attentes : pas trop cher, des chambres correctes au premier étage (parfait pour qu'il saute en cas d'urgence), et surtout, l'établissement était relativement calme en semaine, tôt le matin. Car Slym revenait en général à l'aube, aux alentours des six heures du matin, préférant vivre la nuit et dormir à la pointe du jour. Bien sûr, il lui arrivait de se promener durant la journée, notamment lorsqu'il ne dormait pas pendant plusieurs jours, voir semaines. Le sang remplaçait presque le sommeil.

Slym se leva et s'approcha du lavabo pour s'asperger la figure d'eau glacée. Jetant un coup d'oeil neutre à son reflet dans la glace, il passa une de ses mains blanches dans ses cheveux couleur d'ébène, laissant négligemment retomber quelques mèches sur son front lisse et pâle. Le rêve qu'il venait de faire ne lui faisait ni chaud ni froid. Dumoins, pas consciemment... Le vampire lava rapidement ses dents blanches afin que son sourire soit éclatant lorsqu'il menacerait sa prochaine victime, puis ferma la porte de la chambre 17 et descendit dans le bar-restaurant. Il ignora délibérément une personne qui le regardait avec insistance (et qu'il reconnaissait), adressant un hôchement de tête au patron de l'endroit qui le connaissait maintenant comme client plutôt régulier. C'était la première fois depuis un mois que le vampire avait daigné adresser un salut à cet homme.

Le soleil n'était plus à son zénith, et il estima qu'il était environ deux heures trente de l'après-midi. Slym avait la gorge sèche et sentait le soleil tenterd'affaiblir son corps ; il avait besoin de sang. C'est pourquoi il s'avança dans une ruelle et choisit la première victime venue (correcte). Un homme musclé, dans les quarante ans, en costume-cravate. Un pantin ridicule engoncé dans un costume trop étriqué. Sans daigner prononcer un mot, la créature s'avança vers l'humain, lui aggrippant l'épaule pour se placer devant lui et stopper sa marche. Il vit l'homme ouvrir les yeux alors qu'il se penchait vers lui. Ses crocs se plantèrent dans la chait molle alors que sa main droite se plaquait sur la bouche de l'inconnu pour l'empêcher d'hurler.

C'est alors que le vampire perçut un mouvement furtif de sa victime dont il buvait le sang. Sans crier gare, Slym se détacha de lui et envoya son poing valser avec une violence surprenante sur la tempe de celui qui venait de sortir un petit canif. L'homme dodelina de la tête lorsque l'os craqua, ainsi que ceux de ses vertèbres au niveau de la nuque. Il émit un gémissement qui se transforma en gargouillis répugnant lorsque le vampire l'empoigna par les épaules pour le plaquer violemment au mur et lui ouvrit la gorge avec son propre et ridicule canif.

"Arrête de t'agiter, sale tas de chair informe."

La créature se jeta avec grâce sur sa molle proie en train de se vider de son sang, et absorba la cascade qui s'écoulait de la chair profondément entaillée. Lorsqu'il eut fini, l'inconnu bougeait encore. Le vampire le laissa glisser au sol et, observant les spasmes saccadés du futur cadavre, il fit fuser son pied vers le visage de l'homme qui dégoulinait de sang.

"Ton sang était pas génial, mais j'ai retrouvé toutes mes forces. Tiens, ça, c'est pour avoir essayé de m'éventrer avec ton couteau suisse. Bonne nuit !"

Un dernier coup d'une violence inouïe dans l'estomac, et le corps se figea dans un dernier sursaut de vie. Le vampire traîna le cadavre du bout des doigts contre une façade de la ruelle puis s'apprêta à s'éloigner... Lorsqu'il le vit.

"Le spectacle est terminé."

Invité

Henry l'avait suivit. Depuis un bon moment, déja. Ce vampire semblait interessant...Trés interessant. Lui aussi aimait faire souffrire les gens, tout comme Henry. Peut-étre pas pour les méme motivationts, mais le résultat était là...Henry avait belle et bien de comprendre quel était la mentalitée du vampire en sondant sont esprit, mais c'était difficile. Henry savait que le vampire détestait quelque chose au plus haut point, mais il ne savait pas ce que c'était...Et cela l'interressait de le savoir. Non seulement ce vampire avait la méme soif de destructiont qu'Henry, mais lire clairement ses pensée ce révélait étre un challenge de taille.

Henry avait commencé à suivre le vampire depuis un moment, en effet. Il avait d'abord eux du mal, mais au fil du temps, il avait fini par savoir où il logeait, où il trainait...Et surtout, il l'avais observé plus d'une fois torturer ses victimes, avec un sadisme quasit-incomparable. Alors qu'il était caché, Henry observait les scéne de torture, souriant...

Et maintenant? Henry avait attendut au coins d'une rue où ce situait l'hotel du vampire. Cachant ses machettes et son pistolet à l'intérieure de son costard, Henry attendait. Si il avait prit ses armes, ce n'était pas pour attaquer le vampire, mais juste pour ce défendre au cas où ce dernier voyait mal le fait d'étre suivit...Ce qui pourait lui ressembler.

Enfin, Henry vit le vampire sortir du batiment. Celui-çi marchait dans la rue, avant de croiser un homme vétu d'un costard-cravate. En voyant le vampire pousser sa victime dans une ruelle, Henry les suivit discrétement. Et il assistat au spectacle sanglant qui s'ensuivit, avec un large sourire sur le visage, au moment ou le vampire tranchait la gorge de sa victime avec le minuscule couteau suisse, laissant le sang chaud jaillire de la gorge de l'humain. Son sourire s'élargie lorsque le vampire lui donnat un coup de pied dans le visage, avant de l'allonger dans un coin de la ruelle, puis de ce finalement remarquer Henry, avec un sourire aimable, qui avait vue la scéne dans son intégralitée.

-Le spectacle est terminé. Fit le vampire à Henry.
-Déja? Quel dommage, j'aurais tellement aimé que tu lui arrache lentement ses yeux...

[Désolé de pas avoir utilisé les italiques, maism on ordi bug et j'vais devoir y aller u_u]

Passant à coté du vampire qui restait silencieux, Henry allat vers le cadavre. Il prit le portefeuille de celui-çi. Il n'en aurait plus besoins.

-En tout cas, tu te chasse plutôt bien...Et ça te donne un certaint charme.Dit Henry, avec un léger sourire au vampire, attendant une réponse...

Slym vit l'homme avançer ; lorsque sa figure sortit des ténèbres, il le reconnut immédiatement. Ouais, c'était lui qui avait échangé des propos ridicules avec une garce tout aussi pitoyable que lui, il y avait quelques semaines, au marché...

"Déja? Quel dommage, j'aurais tellement aimé que tu lui arrache lentement ses yeux..."

Slym regardait l'inconnu avec ses prunelles glacées, d'un rouge plus intense que jamais. Il venait de boire et sentait à nouveau une agréable chaleur s'instaurer en lui, couler à traverse ses veines, à travers son corps. En entendant les paroles d'Henry, Slym fit une grimace de dégoût. Cependant il y avait une grande différence entre ses mimiques habituelles : ce n'était pas celui qu'il avait en face de lui qui le répugnait, mais simplement le fait qu'on puisse lui demander d'arracher les yeux à quelqu'un. Ouvrir des blessures était tellement plus beau qu'arracher des organes externes...

Slym ne bougea pas lorsque l'autre s'approcha de lui et prit le portefeuille de sa victime. Il était parfaitement immobile, un air froid figeant ses traits marmoréens.

-En tout cas, tu chasses plutôt bien... Et ça te donne un certain charme.

Il tressaillit en entendant ces mots. De surprise et de colère. "Plutôt bien"... Le vampire aurait voulu éventrer cet être qu'il avait en face de lui et qui osait porter des appréciations sur sa façon de tuer... Pourtant, quelque chose l'en empêchait. Et il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Alors que l'autre était sur le point de se relever, Slym bougea enfin. Avec une rapidité ahurissante, il appuya sa main gauche contre la nuque de l'inconnu afin de l'obliger à rester courbé, puis se pencha au dessus de son corps, approchant ses canines de son oreille :

"Rend-moi ce portefeuille ou Slym et son charme te videront de tes entrailles."

C'est alors qu'il se rendit compte que l'inconnu ne faisait aucun effort pour se relever. Légèrement déconcerté, le vampire réflechissait aux précédentes paroles de cet être de même race que lui.

Ses prunelles écarlates se posèrent sur les cheveux d'un gris délicat, parcouru de reflets bleutés...

Invité

-Rend-moi ce portefeuille ou Slym et son charme te videront de tes entrailles.

Henry eu un sourire amusé. Ce vampire avait l'air vraiment interessant. Il n'avait d'abord pas laisser paraitre ses sentiments, mais lorsque Henry l'avait complimenté, il avait légérement tressaillit. Sans doute pas habitué à recevoir des compliments. Et celuis d'Henry avait cependant fais mouche, non sans une certaine satisfactiont de la part de celui-çi.

Lorsque Henry avait prit le portefeuille sur le cadavre de la victime du vampire, ce dernier avait bondit sur lui avec une rapide ahurissante, et appuyer sa mains gauche sur la nuque d'Henry, pour l'obliger à rester couber et lui chuchoter à l'oreille des paroles qui se voulaient étre des menaces. Face à n'importe qui d'autre, Henry aurais utilisé son pouvoir et attaqué la personne qui osait le menacer, mais au contraire, Henry ne bougeat pas. Il avait toujours le méme sourire amusé, et leva sa mains droite, celle qui tenait le portefeuille, pour que le vampire le prenne juste à cette instant.

Voyant que le vampire l'avait laché, Henry se relevat pour faire face a celui-çi, et lui dire sur ton qui se voulait amicale:

-A ta guise. Aprés tout, c'est ta proie...Enfin, je m'apelle Henry Williams. Vampire comme tu a pus le remarquer. Et moi, à qui ai-je l'honneur?

Slym tendit les doigts pour saisir le portefeuille que l'autre lui tendait.

"A ta guise. Après tout, c'est ta proie...Enfin, je m'apelle Henry Williams. Vampire comme tu as pu le remarquer. Et moi, à qui ai-je l'honneur?"

Slym baissa les yeux vers le corps mutilé qui gisait au sol dans une mare écarlate qui s'étendait inégalement sur les pavés grisâtres.

"Je désignerais plus cette chose comme un cadavre sanglant en future décomposition ; ce n'est plus vraiment ce que j'appellerais une proie."

Le vampire jeta le portefeuille qu'il venait de reprendre, et le carré de cuir noir s'envola pour sortir de l'angle de vue des deux personnages. Puis Slym porta enfin son regard sur le visage du dénommé Henry et plongea ses prunelles pourpres dans les siennes, inclinant légèrement la tête sur le côté. Ses cheveux noirs tombaient par mèches, barrant son front et ses yeux qui ressortaient vivement, leur couleur contrastant aveccette dernière. Rouge et blanc striés de noir.

"Moi c'est Slym. Et je pense que tu as compris que je n'suis pas un ange."

Ses canines étincelerent, souillées de rouge. Un mince filet de sang perla au coin de ses lèvres, goutte qu'il essuya avec le bout de son indexe, déjà maculé de liquide écarlate.

"Au fait, t'es plutôt beau gosse, toi aussi. Te manque juste quelque chose."

Totalement calme, avec une indolence amusée, le vampire rendit deux doigts vers le visage d'Henry et les passa dur sa bouche jusqu'à l'une de ses pommettes.

Slym contempla les traînées sanglantes qu'il avait déposées sur le visage pâle et régulier de l'autre vampire. Il souriait, à présent, et toute froideur ou dégoût s'était estompé de ses traits harmonieux.

Invité

-Au fait, t'es plutôt beau gosse, toi aussi. Te manque juste quelque chose.

Henry aussat un sourcil suite à la remarque. Il ce trouvait déja parfait et sublime, que pouvait-il donc bien lui manquer...? Il eu rapidement la réponse à sa questiont lorsque Slym passat deux de ses doigts sur le visage d'Henry, tachant son visage de sang et lui donnant un air d'un coup plus crûelle que d'habitude. Henry eu un sourire amusé, et Slym fit de méme en contemplant son "oeuvre".

Passant sa langue sur ses lévres et sa joue tout en fixant Slym droit dans les yeux, Henry léchat et enlevat le sang, qui commençait déja à sécher. Une fois son petit "casse-crôute" terminé, Henry déclarat:

-Ravi de faire ta connaissance, Slym...J'ai comme l'impressions que toi aussi, t'aime jouer avec tes victimes. Peut-étre que ça te dirais qu'on aille s'amuser un peut en en chopant une ou deux, hum?

Alors qu'il regardait Slym, Henry dit cela sur un ton sympathique et aimable. Il allait peut-étre trop vite, mais aprés tout, le vampire n'avait pas vraiment de refuser l'offre...

"Ravi de faire ta connaissance, Slym...J'ai comme l'impressions que toi aussi, t'aime jouer avec tes victimes. Peut-étre que ça te dirais qu'on aille s'amuser un peut en en chopant une ou deux, hum?"

Le vampire fronça les sourcils, sans quitter son air amusé : ravi de faire sa connaissance? Curieux, celui-là. Et assez agaçant du point de vue de l'expression narcissique qu'ilaffichait. Mais force était d'avouer que cet Henry se comportait différemment avec Slym que toutes les créatures qu'il avait pu croiser jusque là, depuis qu'il était devenu... un immortel.

Slym continua de fixer l'autre d'une façon volontairement impolie et amusée, et rajouta une touche de dégoût feint. Histoire de le vexer un peu. Après s'être tu pendant une poignée de secondes, un semblant de répulsion sur le visage, le damné daigna enfin ouvrir la bouche ; il parla de sa voix vibrante teintée d'ironie :

"Passion, gamin, passion."

Il l'avait volontairement traité de gamin, certain qu'il ne se trompait pas : celui qu'il avait en face de lui était un jeune vampire. Une trenataine d'années, tout au plus... Mais intéressant tout de même. Le vampire regarda ses mains et en un instant le sang qui s'y trouvait disparut, aspiré au creux de sa paume.

"Les seules personnes que je daigne suivre sont mes futures victimes."

Slym ouvrit les doigts de sa main droite ; une minuscule fiole d'un écarlate opaque s'y trouvait, si petite qu'on ne pouvait savoir si elle renfermait quelque chose. Le vampire lança d'un geste vif l'objet en direction d'Henry.

"Et je te suis, beau gosse. Mais fais gaffe au poison, c'est traitre, ces choses-là."

Pas une explication de plus. La fiole ne renfermait que du sang, elle-même taillée dans cette matière : petite fantaisie de Slym qui en réalité était une allusion à sa propre personne.
Lui faire confiance était une grave erreur. Le message était passé.

Invité

Gamin? Un éclaire de colére passat un instant sur le visage d'Henry, avant de redevenir calme. Slym ce foutait de sa gueule, mais bon, ce n'étais tout de méme pas une raisons pour ce jeter à sa gorge et tuer la seul personne qui semblait lui ressembler...Ou pas.

-Les seules personnes que je daigne suivre sont mes futures victimes.

Slym envoyat la fiole de sang séché contenant elle-méme du sang à Henry, qui la rattrapat au vol.

-Et je te suis, beau gosse. Mais fais gaffe au poison, c'est traitre, ces choses-là.
-Le poisons, ça peut parfois étre contré, "beau gosse".Dit Henry sur un ton à la fois malin et légérement provocant.

Le message était en effet bien passé. Henry ne fesait pas spécialement confiance à Slym, et c'était réciproque. Cependant, aucun des deux n'avait aucun profit à tirer s'il tuait l'autre. Du moins, pour l'instant...

-Il y à une soirée fetishiste, dans le coin...Je ne sais pas si t'y est déja aller, mais c'est tellement décadent ces trucs-là, que méme si on dit qu'on est des vampires, les gens vont s'imaginer qu'il s'agit d'une petite fantaisie. Il ne prennent rien au premier degrés, et c'est trés amusant et agréable de trouver des proies là-bas. Ca te tente?Fit Henry, avec un air tentateur...

Le vampire fut satisfait lorsqu'il vit un éclair de fureur passer dans le regard de l'autre, vite dominé et remplacé par un air calme. Slym fit une moue ironique lorsqu'il lui répondit en l'appelant à son tour "beau gosse".

"Il y à une soirée fetishiste, dans le coin...Je ne sais pas si t'y est déja aller, mais c'est tellement décadent ces trucs-là, que méme si on dit qu'on est des vampires, les gens vont s'imaginer qu'il s'agit d'une petite fantaisie. Il ne prennent rien au premier degrés, et c'est trés amusant et agréable de trouver des proies là-bas. Ca te tente?

- Truc d'humain, quoi."

Slym n'était jamais allé dans ce genre de soirée mais savait parfaitement à quoi cela ressemblait. Il eut un petit rire amusé en s'imaginant des humains le regarder saigner leurs frères de race avec le sourire au lèvre, sourire qui s'effacerait bientôt de leur visage pour se transformer en grimace de souffrance.
Il n'osait pas se l'avouer mais lui qui avait toujours été seul depuis le funeste jour de sa malédiction était tenté par la proposition de cet Henry de chasser avec lui... Il lui restait sans aucun doute des sentiments humains. Ce n'était peut-être pas la meilleure chose dont il prenait conscience, mais cela lui rappelait qu'il n'avais pas toujours été un vampire... Et qu'il y avait un temps où il pouvait savourer l'acidulé d'une pomme ou le sucré d'un fruit bien mûr.

"Eh bien, pourquoi pas. Ca égayera un peu cette atmosphère dégueulasse ; berk, ajouta-t-il lorsqu'il vit le cadavre raidi de l'humain prostré au sol contre la façade ternie d'un immeuble. Rien que cette lumière renferme des particules chargée de cette p*tain de connerie humaine."

Et il emboîta le pas à ce trou du cul narcissique.

[MORT DE RIRE, THEO XD]

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