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 Abîme d'éblouissement (libre)

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Sharon
VeilleurPersonnage ayant une petite renommée dans l'univers
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Sharon


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MessageSujet: Abîme d'éblouissement (libre)   Abîme d'éblouissement (libre) Icon_minitimeJeu 5 Fév - 0:24

L'éternel orage de lumière n'était plus. Le nuit vermeille et son astre, blancheur des ténèbres, brillait serein au front du ciel inaccessible. Un gouffre éblouissant, vaste, insondable, sublime ... Tout s'illuminait, l'ombre et le brouillard obscur. L'horizon luisait comme le songe et le vertige. La voie lactée tel un flocon lointain réfugiait des mondes spectres éclos dans les chaos funèbres. Nous sommes dans le troisième. Dans une ville lumineuse où la clarté semblait faire partie de l'infini, cet unité sombre; un vent léger soufflait, balayant la monotonie ambiante, apportant grâce à la cité et éteignant la flamme ivre de la bougie.

"Mademoiselle ? Vous désirez ?"

Sans espoir, nous vivons en désir c'est cela ? Il était 23 heures. Et ce soir, ce n'était pas comme tous les autres soirs. Trop de paresse, trop de mélancolie, trop occupée à contempler les astres inertes, cet archipel de splendeurs immobiles. Les lumières de la ville ne rivalisaient pas à cette forêt de constellation. La jeune fille tel l'esprit vivant au sein des choses mortes, songeait. Elle découvrit Septentrion, la bête errante dans les cieux, le chandelier à sept branches du pôle et ses chevaux invisibles. Captivée par ces illuminations et par cet immense essaim de rêves, dispersés dans l'éther, elle ne remarqua même pas que le nombre de personnes autour d'elle qui avait été multiplié. Apparemment cet établissement était assez connu pour être convenablement fréquenté. Cela ne la gênait pas, vraiment pas. Sur une terrasse, devant une table et assise confortablement, le temps n'était plus une mesure. Le démon observa cet endroit merveilleux, un lieu magique. Les pavés moroses éblouis, les fontaines aux reflets splendides et l'atmosphère irréelle. Un abîme d'éblouissement. Puis, son regard s'abaissa posément à la hauteur de ces personnes, ces inconnus. Réalités vivants dans l'idéal ... Sans doute. Un sourire radieux s'afficha sur son délicat visage. Celle-ci portait une robe blanche en V avec un décolleté non négligeable, un ravissant dos nus et un bas de robe ondulé. (« style marilyn ») Elle épousa la divine silhouette de la superbe succube, normal c'était du sur-mesure. Sa coiffure (semblable à celle-ci) et ses prunelles de couleurs vertes, claires, perçantes, chimériques; la différenciait des autres individus présents dans cette modeste auberge. Ils la regardaient de manières différentes, mais la conclusion fut la même. La jeune fille rayonnait. Les étoiles en furent presque aussi jalouses que la plupart des dames aux regards sévères, froids, impitoyables. Des voix chétives murmuraient, doucement, des paroles la concernant. Curieusement, son éclatant abîme est source à tous. La jeune fille sortit un briquet ( Style tempête) où on pouvait apercevoir «  Could be anything  » écrit en italique avec des lettres gracieuses ainsi qu'un paquet de clopes de son sac onéreux. Elle s'en fuma une en gardant son élégance innée, même en ayant une position nonchalante et ses jambes fuselées croisées. Des nuées faites de fumées firent leurs apparitions à travers le ciel lumineux, illimité et ses éternels flambeaux des ombres éternelles. Elle soupira ... Trop de paresse, trop de mélancolie, trop de conneries ... Ouais et pas qu'un peu. La succube se pencha, mit un coude sur la table ovale et tenait son visage frêle grâce à la paume de sa main. Son autre avant bras était étendu sur la surface tenant la clope qui se consumait peu à peu. Belle comparaison avec elle-même. Des questions rappliquèrent rapidement avec celle-ci. Où est-il ? Où suis-je ? Dans quelle ville ? Où ? Derrière moi ? Non; ne cédons pas à la folie, pas maintenant. Une clarté passa rapidement dans les cieux illuminés. Un vœux hein ... La succube n'aimait pas tellement cela à la base, espérer. Celle-ci avait bien trop peur d'être déçue, mais qu'importe, qui ne tente rien n'a rien.

"Mademoiselle ?"
"Whisky pur avec 2 glaçons."

Le serveur acquiesça et fut silencieux pendant de longues secondes, puis il obéis dans le silence assourdissant provoqué par la divine succube et alla à l'intérieur de l'auberge. Elle écrasa le reste de la clope dans le cendrier argenté proche de la bougie éteinte, étouffant la fumée. Un nouveau soupir et le serveur déposa la boisson avec un sourire amusé et s'éloigna de la table. Le regard de la jeune fille se perdit dans le fond du verre plein. Les deux glaçons flottants presque inconstants dans le liquide, une sorte de vide. Les personnes la regardèrent longuement. Surpris et même temps curieux, mais qu'importe. Puisque le ciel est trop haut, la terre trop basse, le verre était à sa hauteur. Finalement cette dernière le prit et le bu d'une traite, un sourire aux lèvres. Souhait exaucé ...

(VH; le sacre de la femme; Abîme)
(pardon pour le manque de lignes, pas trop d'inspi :o)


Dernière édition par kao le Lun 9 Fév - 21:26, édité 1 fois
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Slym
ItinérantCréature encore non connue, mais plus pour longtemps
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Slym


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MessageSujet: Re: Abîme d'éblouissement (libre)   Abîme d'éblouissement (libre) Icon_minitimeLun 9 Fév - 15:56

(Je m'invite... Il n'y a pas parqué "PV", j'espère que cela ne te dérange pas...)

Planète Terre, surchargée, pleine de lumière artificielle venant estomper le jour et estropier la nuit. Les astres dans le ciel ne sont plus maîtres de ton présent, et ton passé ne semble pas plus glorieux que le futur ténébreux et chaotique qui s'offre à toi. C'est d'ici que je viens, que l'on m'a engendré en ton sein, moi, faible humain à la stupidité passive et aux gestes maladroits ; à présent je suis un vampire, animé continuellement par une souffrance continue et absolue, par une soif de sang et de sadisme, par un profond dégoût envers tout ce qui m'entoure. De tous ces êtres ridicules animés d'une prétention sans limite, ce sont peut-être ces créatures dénuées de pouvoir qui sont les moins à plaindre... Quoique... Non. Chacun d'eux est pitoyable. Chacun d'eux. Chacun de nous.

Après trois journées et nuits passées sans dormir, Slym était monté dans le premier endroit correct qu'il avait rencontré ; si correct était le mot. En réalité, lorsqu'il était arrivé à six heures du matin, l'endroit était calme et presque vide, excepté quelques pochards attardés dans un coin... On était en semaine et la majorité des humains devaient travailler. Le vampire avait donc commandé une chambre sous les yeux effarés du patron qui lui avait répondu qu'ils ne lui en restait plus...

"Notre établissement n'est pas un hôtel mais un bar-retaurant ; nous ne disposons que de peu de chambres."

Le vampire avait alors posé les deux coudes puis les paumes à plat sur le comptoir pour scruter fixement le visage de l'homme de ses prunelles écarlates. [...]

[...] Slym se réveilla et fut ne fut pas étonné de constater que le soleil avait effectué son entière course dans la courbe du ciel pendant son sommeil. Il en fut même satisfait : lorsque la nuit reprenait ses droits, lui-même reprenait les siens. Sans retenue. Et sans aucune crainte envers la lune qui l'observait de haut, espiègle espionne des mondes existant.


Le vampire descendit et s'approcha du comptoir. Ses cheveux noir corbeau en bataille, ses yeux rouges luisants mais sa parfaite beauté conservée sur ses traits pâles, il commanda un café sous les yeux intrigués du jeune serveur qui le lui apporta. Pas un merci, pas un signe de reconnaissance ; le vampire s'empara de la tasse et la sirota, promenant un regard circonspect autour de lui, reluquant les gens avec une expression de dégoût. Lorsque ses yeux se posèrent sur la jeune femme en blanc, un sourire ironique se forma sur ses lèvres, doublé de ce dégoût omniprésent dans son expression.

Sans aucune gêne, Slym attendit quelques secondes que la jeune femme écrase sa cigarette et lève les yeux vers lui, sentant ses prunelles lui transperçer la chair.

C'est ça, petite créature, fume, fume encore... Que le goudron noircisse tes poumons afin qu'ils ressemblent à mon âme. Fais vite, fais fort, afin que les substances démoniaques que les humains ont placé à l'intérieur de ta ridicule feuille de papier te pourrissent l'intérieur et t'ôte la vie. Les hommes n'ont pour seul but intérieur que de s'entretuer. Qu'ils soient humains ou non, hein ! Toi tu n'es pas humaine, n'est- ce pas ? Oh, tu as l'air heureuse... Peut-être l'es-tu dans l'attente d'une mort prochaine? Mais cela m'étonnerait ; de quelle race es- tu?

Leurs yeux se croisèrent. Et le sourir de Slym se crispa pour se muer en un rictus provocateur et dédaigneux. Le vampire ne changerait pas. Pas plus que la vie qui s'étendait autour de lui.
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MessageSujet: Re: Abîme d'éblouissement (libre)   Abîme d'éblouissement (libre) Icon_minitimeJeu 12 Fév - 21:47

Le ciel s’assombrissait dehors appelant, dans la énième mort du soleil et la énième réincarnation de la lune, une armée de nuages gris sales et noirs charbons prêts à passé à l’attaque, déversent sûrement dans les heures suivantes des litres et des litres d’eau prêts à trempés jusqu’à l’os les pauvres innocents se trouvant encore dans les rues ce soir là. Il n’était pas encore l’heure de la nuit mais l’armada s’était déployée sur toute la surface de l’éther et assombrissait les ruelles. Les signes d’avant tempêtes accouraient déjà, le vent s’élevait et nettoyait déjà les rues, le silence s’imposait dans les lieux et l’odeur, cette odeur si particulière de la pluie se promenait déjà dans chaque allés de la ville de Londres.
Tout le monde avait pré senti la tempête, tout le monde s’en était protégé la contrant par des maisonnettes charmantes et accueillantes, des k-ways jaunes, bien voyants et imperméables. Pourtant par cette soirée malgré ma forte envie d’être protégé, je me retrouvais, seule dans la rue avec des vêtements datant de quelques jours, n’ayant plus aucun refuge plus un seul endroit à crécher. Seule dans ma malédiction, seule à la subir pour que mes amis, ma famille n’ait pas à m’enfermer. Je les protège en me protégeant. C’est une bonne idée, une superbe combine pour soulagé ma conscience et à ne pas à avoir à soigner des plais inutiles. Je ne décevrais pas certaines personnes après tout…
Les premières gouttes commencent à tomber, déjà bien calibrées, froides et brutales sur ma peau dénudée, d’abords peu nombreuses puis rapidement en moins d’une fraction de secondes elles furent multiplier par milliers et l’averse s’attaqua toute entière à ma chaire. Bien obligé d’abdiquer, d’admettre mon infériorité face à elle, je commençais à courir à la recherche d’un abri. J’en trouvais un provisoirement sous le porche d’une pauvre maison abandonné mais j’en fus sachée rapidement par un SDF ivrogne et puant qui sortit en guise d’arme une bouteille vide prête sûrement à me fracasser le crâne, je courrais alors dans les rues à la recherche d’un abris bien plus sûr. La pluie alors redoubla, resserrant ses rangs et affinant ses pointes pour mieux me transpercer. Alors dans la nébulosité de la soirée je vis une source lumineuse m’appelant bien que habituellement depuis qu’une morsure trône sur ma peau j’évitais ce genre de lieu je me réfugiait vers un restaurant ou un bar, sur la nuit qui désormais se coupler avec la pluie.

J’entrais en rompant un silence causé par je ne sais quel évènement, attirant la curiosité des badauds qui expliquait la raison naturelle et parfaitement rationnelle, à l’eau qui se déversé par petite goutte sur le sol pas très lavé du lieu, mais qui s’étonnait qu’à mon âge je traînais encore dans les rues. Je m’avançais pourtant en ignorant les discussions vers le comptoir, demandant timidement aux serveurs s’ils avaient une serviette et une boisson chaude. Ils me les cherchèrent sans problème. Je remarquais à côté de moi, pendant mon attente, une fort jolie femme brune, buvant et fumant avec élégance comme une actrice des années 80. Son charisme anéanti ma politesse et je restais bêtement à la regardé admiré par tant de classe mais le serveur revient avec ma commande et je fus interrompu pendant ébahissement éhontée. Je m’essuyais rapidement, séchant et ébrutant mes cheveux, laissant s’échapper quelques gouttes maladroitement à gauche et à droite. Je m’attaqua rapidement à mon café croisant au hasard dans la glace en face de moi, occupait principalement par des étagèrent garnis d’alcools, mon air de chien abandonné, les yeux fatigués, l’air amaigris, comme si tout le malheur du monde s’était acharné à mon sort. Cette image c’était la première fois que je la voyais, moi qui avais l’air plus ou moins en pleine forme… le temps m’avait salement changé ! Je détourné mes yeux de mon reflet n’assumant pas l’image que je laissait aux yeux me dévorant sournoisement.
Comme celui de cet homme aux airs bizarres qui pesait son regard avec mépris sur mon dos et qui était encore plus pesant que l’orage qui m’avait pris… . Finalement l’heure de payé vint, et je dut constaté qu’au fond des mes poches trouées ne se trouvait qu’un peu de vide. Je commençais à bafouillais, cherché des excuses n’espérant tout de même la pitié des londoniens mais ne voulant tout de même pas me retrouvait chez le commissaire de police qui me réexpédierait chez moi où les risques s’élevaient dangereusement pour moi et mon entourage… La seule solution qui se présenta à moi était de fuir mais plus que tout, je redoutais la lune qui ferait ressurgir en moi mes démons.


[Elle ne porte qu’un tee-shirt avec un logo « fuck parental advisory » et un jean troué avec des vans (pas les chaussons damiers) salis.]

EDIT : J'ai remanié le texte pour qu'il soit plus fluide et plus lisible >.<"
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MessageSujet: Re: Abîme d'éblouissement (libre)   Abîme d'éblouissement (libre) Icon_minitime

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